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By CHANJOUISSON in Home on 26 June 2025 à 23:31
Titre : La mémoire des sens
Le corps oublie.
Il oublie tout dans l’instant où les sensations s’emparent d'elle
quand le souffle se fait court, que la chair frissonne, que la peau devient mémoire vivante d’un plaisir brûlant.
La jouissance ne demande ni explication, ni logique : elle s’impose, vaste, dévorante, presque sacrée. Et dans cette transe, elle, elle s’abandonne.
Toi,Ravie.
Ravie de chercher encore.
De creuser plus loin.
Comme si, dans chaque onde de plaisir, se cachait une vérité
Une connaissance de ne pas l'oubliée.
Son cerveau, en état d’extase, cherche l’information non pas dans les mots, mais dans la chair de ta vrai personne cacher.
Un savoir sale brut, ancestral, presque mystique.
Une puissance s’élève alors, égale à celle des hommes. Non par opposition, mais par essence.
Une force qui n’a rien à prouver, rien à crier
seulement à être, pleinement.
Une mémoire vacillante – Histoire vraie
C'est l'Histoire de deux amies, entre mots crus et vérités nues
Toi et moi. Deux amies de toujours. Complices au-delà des mots. Entre nous, tout était permis – presque. On se disait tout, ou presque. Mais depuis quelque temps, un jeu étrange s’était installé. Une danse verbale, un duel secret.
Tu parlais, parfois avec une voix tremblante d’émotion, parfois presque provocante. Moi, j’écoutais… et je répondais. Mais pas avec douceur. Avec des mots crus, tranchants, inattendus. Je t’insultais. Pas pour te blesser. Pour te làcher plus. Et, à ma grande surprise, cela faisait briller quelque chose dans tes yeux. Comme une lumière intérieure. Un frisson de liberté.
— T’es vraiment pas nette, avais-je dit un jour, en souriant.t'es une grosse sal*pe,une p*te,une chi*nne en chaleur...
— Laisse-moi jouir, avais-tu murmuré. De t’entendre… me faire taire.C’était notre secret, notre espace. Un mélange étrange d’affection et de domination, de langage sale et d’intimité sincère. Je n’aurais jamais osé ça avec personne d’autre. Toi non plus. Mais ensemble, on savait jusqu’où aller. Jusqu’où ne pas aller.
Et dans cette bulle impolie, quelque chose d’indicible existait. Un lien profond, peut-être dérangeant aux yeux des autres, mais d’une vérité brûlante pour nous.
— Dis-moi des mots propres. Des mots doux. Juste un peu.
— Je t’aime trop pour ne pas te salir un peu, avais-je répondu en riant doucement."Ce matin-là, impossible de retrouver mes mots.
Ce n’était pas la première fois, mais cette fois, j’ai aussi oublié pourquoi j’étais entré NU dans la chambre de..... Un blanc total. J’ai ri un peu, gêné, mais au fond de moi, j’ai eu peur de moi-mème."
On croit toujours que les trous de mémoire, c’est pour les autres.
Ou que ce sont des oublis sans importance : un nom qu’on ne retrouve plus, une porte qu’on referme sans savoir pourquoi on l’a ouverte.
Ces oublis dits « classiques » sont pourtant très courants, surtout dans des périodes de stress, de fatigue ou de surcharge cognitive.
Le cerveau, dans ces moments-là, fonctionne comme une lumière vacillante : trop d’émotion l’éteint, trop de contrôle la bride (planetesante.ch).
Sur le bout de la langue…
Parfois, le mot est là…
mais il ne sort pas.
C’est une impression étrange, frustrante, presque comique : on le connaît, on le sent au bord, mais rien ne vient.
Ce phénomène est fréquent et s’explique par une compétition entre différentes zones du cerveau.
Le meilleur conseil ? Lâcher prise : souvent, le mot revient de lui-même, au détour d’une autre pensée.
Signes d’alerte : quand faut-il s’inquiéter ?
Pourtant, il arrive que ces oublis ne soient plus si anodins.
Quand on commence à répéter les mêmes questions, oublier des événements récents, confondre les dates ou les lieux, égarer des objets de façon inhabituelle, ou devenir désorganisé dans des tâches simples, il faut tirer la sonnette d’alarme (santemagazine.fr, planetesante.ch, reddit.com).
Ces signaux sont encore plus préoccupants s’ils s’accompagnent de difficultés à parler, à se repérer dans le temps, à effectuer des gestes quotidiens, ou s’il y a un changement soudain d’humeur ou de comportement (ameli.fr, lamutuellegenerale.fr).
Urgence ou évaluation ?
Dans les cas les plus graves – apparition soudaine de paralysie, trouble du langage, perte d’équilibre – il faut appeler immédiatement les urgences (15 ou 112). Cela peut être un signe d’AVC ou d’un autre trouble neurologique majeur (ameli.fr).
Sinon, une évaluation mémoire peut être prescrite. Elle comprend des tests comme le MMSE (Mini-Mental State Examination) ou le test de l’horloge (frequencemedicale.com, lamutuellegenerale.fr).
Quand la mémoire s’efface lentement : Alzheimer
Les troubles liés à la maladie d’Alzheimer commencent souvent par une perte de mémoire récente, la répétition des mêmes phrases, une désorientation temporelle ou spatiale, des difficultés à exécuter des gestes simples et des troubles du langage ou du raisonnement. Avec le temps, la personnalité peut elle-même se modifier (alzheimer-recherche.org, santemagazine.fr).
Témoignages : le stress et la fatigue comme déclencheurs
Sur Reddit, plusieurs personnes racontent leur expérience : fatigue chronique, travail de nuit, rythmes décalés. Résultat : trous de mémoire, confusion des jours, incapacité à trouver ses mots… D’autres évoquent des flashbacks brefs, des moments de déjà-vu étrange, presque inquiétants.
On se demande alors : est-ce juste le stress, ou quelque chose de plus profond ?
Conseils et prévention
La mémoire, comme le corps, a besoin d’entretien :
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Dormir suffisamment.
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Manger sainement.
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Pratiquer une activité physique régulière.
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Apprendre à gérer son stress.
Surveillez les oublis récurrents : s’ils deviennent envahissants ou gênants dans la vie quotidienne, consultez un médecin.
Et surtout, écoutez votre entourage. Ce sont souvent les proches qui détectent les premiers changements de comportement ou de mémoire (santemagazine.fr, lamutuellegenerale.fr, ameli.fr).
Épilogue
"Finalement, j’ai pris rendez-vous. Juste pour vérifier. Ce n’est peut-être rien… ou peut-être que c’est le début de quelque chose que je ne veux pas voir. Mais je préfère savoir. Pour moi, pour les autres. Parce que ma mémoire, c’est aussi mon histoire."
no comment
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By CHANJOUISSON in Home on 26 June 2025 à 21:36
Jouibrulance — Histoire d’une jouisseuse du temps
Elle jouissait sans relâche, pleine de tout, à chaque instant.
La jouisseuse qui, tour à tour, aimait la langue de ses copines,
celles qui savouraient la moule, même sans frites,
celle qui se délectait d’un plaisir partagé, intime et gourmand.
Elle jouissait d’être pleine — pleine d’attente, de souvenirs,
de gestes simples, de mots doux qui réchauffent, apaisent et font vibrer.Un fragment d’un monde presque disparu flottait dans l’air numérique :
« Salut les copines, je vous envoie une douce caresse… avant que tout ne s’efface. »
Ce message, simple et tendre, portait en lui le poids d’une époque effacée,
un écho fragile qui revenait, encore et encore,
comme un souffle lancé au loin, incertain d’être reçu.Les années, les instants s’étaient écoulés.
« Plein de bisous à celle qui adore la langue, et à celle qui dévore la moule. »
Les mots revenaient, jamais tout à fait identiques,
comme un cœur que l’on croit oublié, mais qui bat encore,
comme un va-et-vient de doigts sur un clavier fatigué,
un geste intime, presque secret,
qui apaise le stress, ravive la mémoire,
insuffle un peu de bonheur,
comme une caresse murmurée à l’oreille du monde.Les textes disparaissaient, les pseudos s’éteignaient,
mais celles qui avaient vécu ces instants savaient.
Elles savaient ce que c’était d’attendre cette langue affamée,
d’écrire malgré tout,
de parler en code sous des mots anodins : « bisous », « chaleur », « reviens ».Dans ce monde effacé, les doigts dansaient encore,
les cœurs battaient toujours,
la mémoire persistait dans chaque phrase laissée,
dans chaque instant où écrire signifiait se sentir vivante.Puis un mot revenait,
brûlant, caché, oublié des dictionnaires,
un mot qu’on voulait toucher, caresser, déchiffrer.« Mets ici, salope. »
Un ordre doux, provocant, intime.
Les doigts glissaient, glissaient encore,
massant lentement en cercle,
laissant la chaleur monter, la douleur s’effacer,
jusqu’à ce que la pointe du plaisir éclate,
rose, timide, humide.Elle glissait deux doigts, puis quatre, puis cinq,
sur cette peau vivante, ce monde secret,
suivant le rythme hypnotique d’un tic-tac intérieur,
une voix vibrant d’un plaisir vrai,
insimulable, indomptable.Ce mot, Jouibrulance, faisait frissonner les pages mortes,
ouvrant un livre interdit et sacré,
un livre qui suait le désir,
qui exigeait des va-et-vient pour déchiffrer ses codes,
un livre qu’on ne lit pas seulement,
mais qu’on vit, qu’on brûle doucement,
un passage vers un monde d’orgie, de fleurs écloses,
un monde où chaque phrase était une caresse, une promesse.Certaines avaient brûlé leurs doigts à ce feu,
cherchant la jouissance dans ce mot,
déchiffrant la langue secrète de leur propre plaisir,
laissant leurs gorges pousser un long « aaah » de libération.Ce mot n’était pas qu’un nom,
c’était un lieu sans carte,
une fièvre, un murmure, un passage interdit,
où les mots fondaient, hurlaient,
jouissaient de leur propre liberté.Chaque soir, ce livre s’ouvrait à elle,
ouvrant sa peau, ses nerfs, son souffle,
entre deux respirations haletantes.
Elle n’était plus seulement lectrice,
elle devenait complice,
d’une langue secrète qu’elle apprenait à prononcer,
dans un murmure de plus en plus fort, de plus en plus vrai.Elle jouissait — pas seulement dans les draps,
pas seulement dans les corps,
mais de l’instant, de l’écriture,
de la douceur des doigts sur le clavier,
du plaisir de retrouver une trace,
de rallumer une lumière oubliée.Les dictionnaires réduisaient ce mot à quelques définitions : plaisir, bien-être, orgasme.
Mais ici, entre les lignes effacées, les pseudos fantômes,
ce mot devenait un rituel, une danse silencieuse,
un souffle apaisant, un espace où l’on pouvait s’oublier pour mieux se retrouver.Ce n’était pas vulgarité, mais vérité.
Celles qui étaient là savaient.
Elles savaient ce que c’était que de jouir d’une simple langue,
de jouir d’un bisou, d’un message oublié,
de jouir d’un pseudo ressuscité entre les lignes.Et si ce n’était pas seulement le corps qu’on cherchait à réveiller,
c’était la mémoire.
La mémoire du plaisir, du calme,
d’un monde doux où le stress s’effaçait.Alors elle tapait sur son clavier,
comme on murmure un secret,
un sésame perdu dans un coin du web,
un appel pour celles qui cherchent,
curieuses, brûlantes, affamées.Elle était revenue.
Après tant d’années, de mois, d’instants, de secondes,
à reprendre ce bonheur suspendu.Ce mot l’avait guidée, reconnue, attendue.
Jouibrulance.
Elle ne l’avait pas cherché avec la tête,
mais senti au bout des doigts,
comme une vibration enfouie dans un matin sans stress,
dans la pâleur d’un écran, dans la chaleur d’un café tiède.Elle ne savait plus d’où venait ce mot,
un vieux pseudo ? une page oubliée ? une langue perdue ?
Mais elle savait ce que ça faisait.C’était doux. Simple.
Un geste ancien.
Un va-et-vient sur la lumière.
Un clic.
Un scroll.Et soudain, le cœur se posait.
Jouir — ce mot qu’on avait sali, enfermé,
elle le reprenait pour écrire sans réfléchir,
pour lire sans pression,
pour répondre « gros bisous » à une copine qu’elle ne verrait jamais.Elle sentait, l’espace d’un instant,
que ça suffisait.
Que le cerveau s’apaisait,
que le souffle ralentissait,
que le bonheur revenait.Elles étaient là, toutes.
Celles qui disaient « gros bisous »,
celles qui disaient « viens me lécher »,
celles qui postaient sans jamais signer,
et celles qui lisaient, en silence.Toutes ensemble, sans se connaître,
connectées par ce geste ancien,
une langue sur la peau,
un mot au bon moment,
une émotion invisible, inoubliable.Aujourd’hui, ce mot revenait.
Traversant la poussière numérique,
appelant à nouveau.Jouibrulance.
Pas un lieu.
Pas un blog.
Pas un souvenir.Une sensation.
Un état.
Un retour à soi.Et si tu es ici, c’est que tu portes encore ce mot, quelque part.
Ce mot t’a reconnue.
Il t’attendait.Car tu es la jouisseuse de la langue, de la moule, de la peau,
pleine, chaque jour.
no comment



