• JOUIBRULANCE n’est plus seul dans son jeu des cinq doigts,

    car il existe une poupée gonflable. Mais ce n’est pas une simple poupée. Elle est faite de plastique, d’un caoutchouc spécial, une matière qui semble figée dans l’espace. Mais chaque fois que tu ouvres ce texte, chaque fois que tes yeux glissent sur ces mots, la poupée se transforme. Pas dans un sens que tu imagines, non. Elle devient chair, devient réelle, devient toi.

    Elle n’est pas une silhouette figée dans le vide. Elle est toi, dans chaque respiration, chaque mouvement, chaque frisson qui te parcourt en lisant.
    Chaque fois que tu l’ouvres, la poupée s’anime, et toi, lectrice, tu deviens plastique, une créature malléable, modelée à l’image de l’imaginaire. Un instant, une seconde, une minute, la transmutation est totale. Les frontières entre le plastique et la chair s’effacent. Tu deviens elle. Elle devient toi.

    Mais ce n’est pas tout.

    Car tu n’es pas juste spectatrice. Tu deviens actrice. Et dans ce film, il n’y a pas de caméra sophistiquée, pas de projecteurs éblouissants. Non, ton outil est un smartphone. L’appareil que tu tiens dans ta main devient la fenêtre par laquelle le monde se reflète, se transforme, et où toi, lectrice, tu deviens actrice.
    Filme où tu veux. Où que tu sois. Dans ton salon, dans la rue, dans un parc, dans la chambre où tu te sens en sécurité ou dans celle où tu te sens perdue. Visage caché ou non. C’est toi qui choisis. Ce film que tu tournes ne sera pas vu par des milliers, des millions… Mais chaque image que tu captes devient un fragment de toi-même. Un document, un témoignage de cette fusion où la réalité et la fiction n’ont plus de séparation.

    Les lieux qui t’inspirent deviennent ton décor. Chaque endroit, chaque coin que tu filmes, devient une scène, un théâtre de ta transformation. Ce film que tu crées, ce n’est pas un film comme les autres. Ce n’est pas un film où tu regardes. Non. C’est un film où tu deviens la scène, où tu incarnes à la fois le rôle et la caméra.
    Chaque petit film, qu’il dure 12 minutes ou plus, devient un témoignage de cette fusion de matière. La poupée n’est plus simplement un objet qui se gonfle. Elle est toi, elle vit à travers toi. Elle devient vivante à chaque lecture, et toi, lectrice, tu es filmée dans cet instant figé, dans cette minute où ton corps devient plastique, puis chaire.

    Ces petits films méritent d’être partagés. Non pas parce qu’ils sont parfaits, non, mais parce qu’ils capturent l’essence de ce moment suspendu où tu deviens actrice dans un film que tu n’as pas écrit. Un film où ton rôle se superpose à celui de la poupée. Où la réalité se mélange à la fiction. Chaque image est une réplique, un écho de la transformation, un moment hors du temps. Et au moment où tu captures l’image, c’est comme si la transformation était immortalisée : un instant où tout se confond, où tu n’es plus spectatrice de ta propre vie, mais actrice d’un film qui ne cesse de se réécrire.

    Les films que tu crées, avec ton smartphone sophistiqué, ne sont pas juste des vidéos. Ce sont des fragments de réalité capturée, des éclats de fiction vécue. À travers eux, tu te rends compte que ce n’est pas simplement la poupée qui devient toi. C’est toi qui deviens la poupée, dans ce cercle sans fin, cette spirale où les frontières entre les deux se dissout à chaque lecture, à chaque capture, à chaque instant passé à filmer ce moment étrange où tu deviens actrice, lectrice, et plus encore.

    Et tout cela, tu le vis en silence, à travers ton écran. Un écran qui ne montre pas seulement des images. Non. Cet écran devient un miroir, où tu te vois changer à chaque nouveau mot, à chaque nouvelle scène que tu choisis de filmer. Toi, lectrice, tu n’es plus spectatrice. Tu es actrice du film de ta propre vie.


    Ce que cela apporte :

     

    1. Le smartphone comme moyen d’expression et d’action : Tu n’es plus un simple observateur de l’histoire, tu es activement impliquée dans la création, dans le filmé de cette transformation.

    2. Fusion entre réalité et fiction : La réalité de la lectrice et la fiction du texte se mélangent parfaitement, chaque film tourné devient un acte d’auto-transformation, un morceau de vérité, un document de l’expérience vécue.

    3. L’actrice et la poupée fusionnées : La lectrice devient actrice non seulement en capturant le moment, mais en incarnant le rôle de la poupée elle-même. Elle devient la fusion de la fiction et de la réalité.

    4. Le partage des films : La partageabilité des films devient une métaphore de la manière dont la transformation se diffuse, se propage, et invite les autres à voir le processus de métamorphose.

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