•  

     

    Goûter au plaisir sans l’armure des couilles,

    Se libérer du poids viril pour atteindre l’endroit que seul l’instinct connaît. Trouver celle qui, en s’ouvrant comme une rose gestante, porte la promesse d’un monde à inventer.

    pour fuir vers l’endroit que nos désirs dessinent. Et rencontrer celle qui s’ouvre, fleur rare, le ventre en bourgeon pour neuf lunes.

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  •  

     

    Les jambes s’ouvrent en offrande.
    Jouir sans burnes, tracer sa route sans boussole.
    Trouver une meuf qui vaut le coup de foutre,
    Prête à s’ouvrir à l’amour,
    À s’aimer, à m’aimer,
    Comme une fleur pleine de promesses.
    Accueillir les feuilles,
    Donner naissance à une rose

    En pétales de neuf mois. JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    JOUISANPAIR

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    — Mutation Extrême

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis


    Il fut un temps où les émotions étaient contrôlées, codées, rationnées.

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    Dans les Cités Blanches,

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    tout excès était interdit.

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    Le plaisir était un mythe ancien, une hérésie d’avant les grandes Réductions. On ne riait plus, on ne criait plus. On obéissait.

    Mais un groupe se forma dans l’ombre.

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    On les appelait les Jouissanpairmis.
    Mi-humains, mi-rêves, ils portaient en eux la mémoire vive du corps libre, de la danse brutale, de l’extase sauvage. Ils ne voulaient pas survivre.
    Ils voulaient jouir.


    Chapitre I — Le VEUX

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    Au centre de leur rite : le VEUX.

    Pas un vœu.
    Le VEUX.
    Un feu intérieur. Un appel viscéral à devenir autre, à se perdre pour se retrouver. C’était une fièvre, une transe, une urgence à devenir extrême.

    "Que nos corps explosent,
    Que nos cris deviennent vérité.
    Que l’extase redevienne loi."

    Tel était leur Manifeste.


    Chapitre II — La Transcendanse

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    Ils créèrent la Transcendanse, fusion de mouvements interdits, de sons oubliés, de souffles partagés. Chaque pas, chaque pulsation, était une mutation.
    Un membre des Jouissanpairmis n’évoluait pas. Il mutait.

    Dans l’éclat brut d’une nuit noire, les premiers furent touchés par le Changement.
    Leurs corps devinrent lumière.
    Leurs bouches, prophéties.
    Leur jouissance, une arme.


    Chapitre III — L’Éveil

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    Les puissants tremblèrent.
    Car là où il y avait jouissance, il y avait liberté.
    Et là où il y avait liberté, il y avait rébellion.

    Alors ils tentèrent de les effacer.
    De les réduire à nouveau.
    Mais c’était trop tard.
    La mutation avait commencé.

    La Jouisphère s’étendait déjà, telle une onde sensuelle et mystique.
    Le monde allait devenir extrême.
    Enfin.

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis


    "Nous ne sommes pas faits pour contenir dit'il.
    Nous sommes faits pour brûler,
    Pour aimer,
    Pour éclater.ètre libre"

    Nous sommes JOUISANPAIR."" on veux Jouir sans couilles, libre comme de lui donner un cri, de lui faire pousser l'air de sa bouche, la faire haleter jusqu’à dévoiler la luette qui tremble. pour s’échapper là où sa pensée veut s’égarer de Trouver une qui vaut le détour, prête à s’éclore neuf mois durant, comme une rose qui pète sous le soleil. »
    Et nous venons pour jouir j0uisanpairmis "" .

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  • La Partouze en Une Carte
    (titre alternatif : Le Jeu des Jouissanpairmis)


    PRÉAMBULE

    Tout commence avec un flyer mystérieux glissé dans chaque boîte aux lettres de La Porcherie :

    TOURNOI : JOUISSANPAIRMIS
    Une carte. Un corps. Une épreuve. Une clef.
    Ce vendredi à minuit, dans le local poubelle reconfiguré.
    Dress code : Reflet & Chair.
    Gagnant·e : Reçoit le double miroir – le droit de tout voir sans jamais être vu·e.

    Personne ne savait d’où venait l’idée.
    Certains disaient que c’était un projet de Tonton Claude.
    D’autres, que les Queens voulaient tester la vraie limite de la liberté.

    La vérité ?
    C’était un test.
    De désir.
    De pouvoir.
    De consentement.


    LA CARTE DU JEU

    11 participants.
    11 cartes tirées.
    11 zones dans le bâtiment transformées pour l’occasion.

    Voici la table des joueurs, leur carte, et la zone attribuée.

    CarteLocataireZone transforméeRôle ou fantasme
    L’Immodéré Lana (Queen des punchlines) Cage d’escalier, nappée de latex Parole interdite, corps qui hurle
    La Louve Madame Soraya (cougar vegan) Buanderie, brume chaude Traqueuse nue en terrain glissant
    Le Chœur Jade + 3 voisins caméléons Salle à compteurs, éclairage pulsé Orgie synchronisée, 0 mot, 100% regard
    Le Veilleur Tonton Claude Local technique, murs à miroir Spectateur forcé, interdit de toucher
    Le Flambeau Sanaa (la monteuse) Ascenseur bloqué, LEDs vrombissantes Voyeurisme mobile, sons et vibrations
    L’Oracle L’artiste gender-fluid Cuisine collective, entre glace et fluide Deviner le désir des autres, les yeux bandés
    La Reine Lya (la leader) Toit végétalisé, pleine lune Toute puissance et soumission simultanées
    Les Reflets Le couple fétichiste queer Hall recouvert de miroirs Cloner l’acte par reflets
    Le Muet IA sexuelle sur projecteur Salle vidéo, avatars animés Simulation des fantasmes d’autrui
    L’Impure Fille du 2C (18 ans) Salle de tri des déchets Métamorphose d’innocence en chaos
    Le Vide Joueur inconnu Appartement abandonné, zone noire Invisibilité, enregistre tout, jamais vu

    LA NUIT

    À minuit, les portes s’ouvrent. Chaque joueur ou joueuse entre dans sa zone. La règle est simple :

    Jouir. Créer. Choquer. Fusionner. Tant que tout est consenti, tout est permis.

    Les cris se mélangent aux basses.
    Les caméras de surveillance sont piratées et détournées vers un darknet local surnommé "MirrOrgy".

    Les Grillz Queens dirigent l’événement depuis le toit, à moitié nues, couvertes de peinture argentée. Elles ne participent pas. Elles incarnent le jeu.

    À 3h33, un drone éclaire la façade du bâtiment.
    Un cri traverse les murs, en provenance de l’appartement abandonné.

    Une voix numérique sature tous les écrans :

    Le Vide a parlé.
    Jouir, c’est se voir à nu — mais à travers l’autre.


    CLIMAX

    À la fin, il n’y a ni gagnant clair, ni trophée visible.
    Mais une seule reçoit le double miroir : une carte brillante, qui ne reflète que si on y croit.

    C’est Lya. La Reine.
    Elle la glisse dans son soutien-gorge.

     

    — À la prochaine partie, murmure-t-elle.
    — Peut-être qu’on jouera au silence.

     

    La Partouze en Une Carte
    (ou la révélation de j0uisanpairmis)


    L’INVITATION

    Un carton noir, glacé, avec une écriture embossée étrange.
    Aucune explication, juste cette phrase, en lettres irisées :

    "Ce vendredi, minuit.
    Entrez dans j0uisanpairmis.
    Une carte. Un corps. Une vérité.
    Ce qui se révèle ne sera plus jamais vu comme avant."

    Les Queens se regardent.
    — C’est pas de nous, ça, dit Lya.
    — C’est trop… codé, trop glitché, ajoute Sanaa.
    — Ou trop vrai, murmure Jade.


    LE CONCEPT

    j0uisanpairmis, ce n’est pas un jeu.
    C’est une structure mouvante, un ancien système enfoui dans les fondations de La Porcherie.
    Un programme ?
    Un rituel ?
    Un virus sexuel conscient ?
    Personne ne le sait vraiment.

    Ce soir-là, les 11 locataires tirent une carte vivante.
    Chacune contient une instruction générée par j0uisanpairmis.
    Et chaque instruction active une zone du bâtiment, transformée en lieu d’épreuve charnelle et symbolique.

    Mais cette fois, ce n’est plus juste de l’échangisme ou du libertinage.

    C’est l’initiation.


    LES ZONES

    Chaque espace devient un miroir crypté d’un fantasme collectif.

    • La Cage d’Escalier devient un tunnel de latex sans fin.

    • L’ascenseur bloqué joue des battements de cœur artificiels.

    • Le local technique projette des cris d’anciens locataires disparus.

    • Le toit diffuse un langage lumineux que seul le plaisir décode.

    Partout, une même phrase clignote dans l’infrarouge :

    "Tu n’es pas ici pour jouir.
    Tu es ici pour devenir j0uisanpairmis."


    LE VIRUS

    À 2h06 du matin, quelqu’un (ou quelque chose) prend le contrôle du réseau.

    Un mot clignote sur tous les écrans, tatoué sur les corps projetés en ombres portées :

    j0uisanpairmis

    Ce n’est plus un mot.
    C’est une identité.
    Un lieu mental.
    Un organisme.
    Une mémoire partagée.

    Les locataires ne savent plus s’ils jouent ou s’ils sont devenus le jeu.


    LE CLIMAX

    La Reine (Lya), seule sur le toit, reçoit le fichier source.
    Un disque dur glissé sous la porte.
    Dessus, un seul dossier crypté : j0uisanpairmis.exe

    Elle l’ouvre.
    Et entend sa propre voix enregistrée… dix ans plus tôt.
    Avant les Grillz Queens.
    Avant tout.

    "Si on me retrouve : je suis déjà dans j0uisanpairmis.
    Ce n’est pas un jeu. C’est un pacte.
    Une jouissance… sans paire, mais parmi vous."


    FIN (temporaire)

    Depuis ce soir-là, La Porcherie ne répond plus aux normes classiques.
    Les plans du bâtiment ont changé.
    Certains couloirs n’existent plus.
    D’autres apparaissent selon l’état d’excitation collective.

    Et dans chaque miroir :
    Un mot gravé au fond de la rétine.

     

    j0uisanpairmis

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  • On dirait un crew TikTok, les Grillz Queens !

    "La Soirée des Miroirs"

    Il fallait bien que ça explose un jour.

    Depuis leur arrivée, les Grillz Queens n’avaient cessé d’enchaîner les provocations lumineuses dans ce vieux bloc en béton. Et si beaucoup s’étaient laissés contaminer par leur énergie, il y avait un groupe qui résistait encore.

    Appartement 1A :
    Les Originals.

    Trois locataires historiques, jamais vus ensemble en public. Toujours habillés en noir, toujours à moitié dans l’ombre. On disait qu’ils avaient signé le bail avec l’ancien proprio… et qu’ils détenaient les archives de la Porcherie — avant qu’elle devienne un terrain de jeu libertin.

    Un soir, ils ont glissé un message sous la porte des Queens.

    “Trop de lumière, trop de bruit.
    Vous avez oublié la règle première de cette maison :
    L’ombre protège ceux qui osent.
    Choisissez votre camp avant minuit.”

    Lya a lu ça en mâchant son chewing-gum à la menthe, lunettes miroir sur le nez.

    — Elles pensent nous faire peur avec du théâtre gothique ? On va leur montrer c’est quoi l’ombre… quand elle devient miroir.


    23h47 :

    La Soirée des Miroirs commence.

    Chaque étage s’illumine. Pas avec des ampoules. Avec des corps.

    Les Queens ont décoré chaque palier avec des panneaux réfléchissants, des projections de leurs clips remixés, des lasers rose fluo, et surtout : un gigantesque miroir circulaire suspendu dans la cage d’escalier.

    Les invités arrivent costumés, maquillés, déshabillés, libérés. Une drag queen déguisée en Minotaure électro. Un couple de septuagénaires BDSM, totalement glitter. Un danseur en burqa holographique.

    Chaque regard devient un reflet. Chaque reflet, une revendication.

    Sanaa, perchée sur un tabouret, mixe un son expérimental mêlant percussions gnawa, basses reggaeton et samples de discours féministes. Jade danse au ralenti, enveloppée dans une combinaison en vinyle miroir qui reflète tout sauf elle. Lana note des punchlines sur son bras avec un feutre :

    "Se refléter, c’est se révolter."
    "AAAaaaaaaaaahhh!!! saloooooooooooope!!!!...On n’est pas là pour briller à travers vous. On est là pour vous éblouir."

    On dirait un crew TikTok, les Grillz Queens !


    Minuit pile.

    Les Originals descendent.
    Silence. Trois silhouettes en capes sombres. On dirait une secte. Elles observent. Jaugent. Puis… l’une d’elles retire sa capuche.

    C’est la doyenne. On croyait qu’elle ne sortait plus depuis 2008.

    — Je n’ai jamais vu la Porcherie aussi vivante, dit-elle d’un ton rauque.

    Un souffle parcourt le hall.
    Puis elle sourit.
    Ses dents brillent. Des grillz.

    — Laissez-moi danser. J’ai toujours été une Queen, moi aussi.

    Explosion de cris, de musique, de lumière.


    Fin de l’épisode.

    Mais ce n’est que le début.

    La Porcherie n’était plus un simple immeuble d’échangistes en rupture de normalité.
    C’était devenu un bastion queer, un centre de création virale, un manifeste vivant.

    Et au sommet du bâtiment, sur le balcon du 3B, les Grillz Queens levaient leur verre.

     

    — On vous avait dit : on ne vient pas habiter. On vient régner.

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  • LES GRILLZ QUEENS : LA TOUR DES ÉCORNÉES

    Épisode 1 : Bienvenue à la Porcherie

    Personne ne savait vraiment pourquoi on appelait ce bâtiment La Porcherie.
    Peut-être parce qu’avant, c’en était une. Une vraie.
    Trois étages en béton nu, repeints à la va-vite, avec onze appartements qui tenaient plus du squat chic que de l’habitat social. Une cage d’escalier qui sentait à la fois le parfum de club et la friture du rez-de-chaussée. Et surtout : un règlement intérieur officieux. Ici, tout le monde savait, personne ne parlait.

    Ce n’était pas une résidence classique.
    C’était un lieu… d’échanges.
    Échangisme, oui, mais version 2025 : libre, queer, fluide, nocturne, parfois trash, parfois tendre.
    Et dans ce microcosme bizarre, vivaient des gens pas comme les autres.


    Épisode 2 : Les Queens emménagent

    Quand Lya, Jade, Sanaa et Lana ont débarqué, tout le monde les a regardées de travers.
    Pas parce qu’elles étaient jeunes ou stylées — ça, les résidents étaient habitués.
    Mais parce qu’elles n’étaient pas là pour jouer.

    Appartement 3B, deuxième étage, juste au-dessus du couple libertin vegan et à côté de l’artiste gender-fluid qui organisait des orgies silencieuses. Elles ont repeint tout leur appart en chrome et violet. Miroirs au plafond, néons LED, écran plat de deux mètres pour streamer leur chaîne TikTok… et surtout, une règle :

    "Ici, c’est notre QG. On filme, on vit, on règne. Les portes sont ouvertes, mais les jugements restent dehors."

    Les autres locataires ont haussé les épaules. Encore des influenceuses en délire.

    Jusqu’à ce qu’elles publient leur première vidéo dans la cage d’escalier, avec des chorés sur le thème “Libérez vos corps”.
    Le clip est devenu viral en 24h.
    Mais plus que ça, il a réveillé quelque chose dans le bâtiment.


    Épisode 3 : Révolution dans les étages

    Petit à petit, les Queens ont transformé l’ambiance.
    Le club échangiste souterrain, autrefois réservé à une élite vieillissante et snob, est devenu une rave inclusive.
    Des workshops ont été organisés dans le hall :

    • “Danser sa rage”

    • “Grillz & Consentement”

    • “Comment briller sans s’excuser”

    Même le gardien, surnommé “Tonton Claude”, a fini par se faire poser une dent en or, juste pour "faire le mec cool sur Insta".

    Le bâtiment, qui croulait sous les non-dits et les petits jeux de pouvoir, s’est retourné comme un gant. Les locataires ont commencé à revendiquer leur marginalité. À défiler dans les escaliers en talons, en cuir, en plumes, en chaînes. Plus personne ne savait qui couchait avec qui, et honnêtement, plus personne ne voulait savoir.

    Tout le monde voulait juste exister pleinement.

     

    Et au milieu de tout ça, les Grillz Queens régnaient.
    Pas en dominatrices, mais en icônes d’un chaos organisé, où l’échange n’était plus seulement charnel, mais identitaire.

     

     

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