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« Àaaahhh!!! ce JOUIBRULANCE qui t’enivrer de plaisir, et même lorsque ton cœur se sera apaisé, je saurai rallumer la flamme encore et encore. »
By CHANJOUISSON in Home on 6 November 2025 à 22:48Il y a ceux qui parlent, et puis il y a celui qui invente les mots.
Pas n’importe quels mots — des mots qui touchent, qui brûlent, qui retournent les sens.
Lui, c’est le créateur des mots de drague, le dévastateur des femmes, celui qui transforme une simple phrase en sortilège.Avec lui, la parole devient arme, le regard devient promesse, et le silence... domination.
Certains l’appellent manipulateur, d’autres poète — lui, il se dit juste maître du verbe et du jeu.Dans un monde où tout le monde parle, il fait écouter.
Dans un monde où tout le monde charme, il fait succomber.Ici commence son empire
Ici commence son empire : un royaume bâti de syllabes et de souffle, où chaque mot lèche la peau du monde pour en voler la lumière.
Elle parle, et les lettres s’élancent — oiseaux, serpents, prières — glissant sur les nerfs du silence.
Sa bouche ne dit pas : elle dévore.
Elle aspire les contours du réel pour les recracher plus beaux, plus dangereux.
Le langage s’y fait chair, palpitant, bruissant de fièvre et de soif.Rien n’échappe à son empire : ni la nuit, ni le corps, ni le tremblement secret du désir d’exister.
Chaque phrase qu’elle invente devient un territoire, chaque souffle une conquête.
Et dans ce vertige, les mots se souviennent qu’ils ont un goût — celui du sucre, du sel, du rêve.La lectrice s’incruste
Elle s’avance, en lisant, effaçant derrière elle —
en son pouvoir, n’efface rien,
comme si le temps s’effaçait sous ses pas
en lisant ce texte.Les bruits de l’écriture s’éloignent,
ne reste que le souffle —
celui de ses jolis yeux qui lisent,
celui de son nom,
celui que tu retiens.Elle dit doucement :
« Tu crois m’avoir inventée, ce nom Jouibrulance,
mais je suis née de ton oubli… depuis des années. »Toi qui restes là, figé dans la lumière qui penche,
tu voudrais me parler,
mais chacun de tes mots brûle dans ton texte
avant de pouvoir sortir.Alors tu cherches, et tu tends la main.
Elle recule.Je recule dans ton monde —
autour de toi, tout s’efface :
plus de murs, plus de ciel, plus rien,
comme une feuille de cahier vierge,
rien que la lueur d’un instant
qui ne veut pas mourir.Et dans ce silence suspendu,
tu comprends que certaines présences
ne viennent pas pour rester —
elle veut s’enfuir, loin de toi,
pour te rappeler comment on respire. -
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