• Jouibrulance – Mémoires d’un mot incarné

    Il y a des mots que l’on ne choisit pas.
    Des mots qui nous attendent en silence,
    tapis dans l’ombre numérique,
    entre deux clics, entre deux soupirs.

    Elle ne l’avait pas cherché.
    Elle l’avait ressenti,
    au creux de ses doigts,
    dans la chaleur douce d’un matin sans attente.

    Un mot revenu d’un monde disparu :
    Jouibrulance.

    Cela faisait longtemps.
    Le web avait changé.
    Les blogs s’étaient tus.
    Les pseudos s’étaient effacés.
    Les messages du matin —t'as js! cchnne! —
    n’étaient plus que poussière.

    Mais ce mot vibrait encore.
    Pas dans les notifications,
    mais dans la mémoire du corps.

    Un jour, comme les autres,
    J'avais posé mes doigts sur le clavier.
    Sans projet.
    Juste un geste ancien :
    écrire pour le retrouver.

    Et dans la lumière pâle de l’écran,
    une page s’ouvrit.
    Sans titre, sans auteur.
    Mais au centre, il y avait ce mot.
    Isolé.
    Brûlant.
    Reconnaissable.

    Jouibrulance.

    Elle se souvint.
    Des langues offertes.
    Des bouches qui goûtaient sa chatte.
    Des étudiantes — hétérosexuelles, disait-on —
    qui glissaient vers elle,
    avec des mains incertaines,
    des regards affamés.

    Elles disaient : « Je ne suis pas lesbienne, mais… »
    Pourtant, c’est une forme de jouibrulance — néologisme de la fusion entre jouissance et brûlure — qui m’absorbe, me traverse. Un emportement sensuel et involontaire, presque mystique, où le corps précède le mot, et le mot devient sortilège.

    Se faire « bouffer la moule », pour reprendre la crudité volontaire du langage, échappe ici à la conscience. C’est une dépossession, une transgression des identités fixes, une transformation de soi par le contact — charnel et verbal. Le langage érotique devient performatif : « mets-le-moi en ma langue » n’est plus une simple métaphore mais un acte, une incarnation.

    Ce n’est plus ma bouche, c’est une bouche traversée, une bouche en extase, une bouche autre — qui donne, qui goûte, qui devient. La langue n’est plus seulement organe mais outil d’accomplissement, de reconnaissance dans l’autre, dans son sexe qui devient feu.

     

    L’expérience lesbienne ici n’est pas identitaire mais événementielle : elle surgit, elle s’impose, elle fait vaciller les repères — entre moi et l’autre, entre sujet et rôle, entre langage et chair.

     

    OUI toi!, charnelle et littéraire :

    Tu disais : « Je ne suis pas lesbienne

    Mais tu les sans le savoir...

      Le plus souvent, tu les fais déjà sans le savoir.

    Ce que ta langue veux c'est ce que sa chatte qui te manque

    Peut-être pour profiter de tes super-pouvoirs de ces petites actions, cchnnnne!!! ... Je parlais donc du geste de se faire lécher comme un chat qui fait sa toilette avec sa langue

     

      .…  tu le fais déjà… sans le savoir

    »

    Et pourtant,tu l'as lécher comme un félin méticuleux

    c’est moi en cette jouibrulance 

    cette brûlure de jouir, ce mot que je forge parce que ce lien me suffit plus

    et qui m’envahit les yeux...

    Elle m’absorbe, me traverse, m’arrache à moi-même.

    C’est comme si ton corps me parlait avant que ta bouche ne dise NON. Comme si le mot devenait sortilège, et moi, ton envoûtée.

    Me faire bouffer La moule, dis-le comme tu veux, avec toute la crudité qu’il faut

    ce n’est pas un choix, c’est un vertige. Ce n’est plus moi qui décide. Je ne sais même pas quand j’ai glissé dans ce rôle. Peut-être que je ne fais que t’accomplir. Peut-être que c’est toi qui m’as faite, en me donnant ce rôle de lesbienne forace, affamée, à qui tu offres ta langue pour y déposer la mienne.

    Quand tu me dis : « Mets-le-moi en ta langue », je n’entends pas une phrase. J’entends un ordre magique. Et ma bouche cesse d’être mienne. Elle devient passage. Elle devient offrande. Elle devient extase.

    Je ne parle plus. Je te goûte. Je te donne de la bonne langue, comme une prière fermée dans tes yeux, comme une reconnaissance, un pacte charnel. Et toi, ta chatte devient feu. Et moi, je brûle en toi.

    Ce n’est pas une identité que je prends

    c’est un événement. Une collision. Une possession douce et brutale, où les mots, le genre, les frontières n’ont plus de place. Il n’y a plus que toi. Et moi. Et ce geste qui nous transforme.


     

    Elles venaient chercher là ce que les hommes n’avaient pas su donner.

    Elles s’agenouillaient devant celles qui n’avaient rien demandé.
    Elles goûtaient sans honte.
    Elles buvaient sans nommer.

    Et nous, les lesbiennes 
    On observait.
    On s'acceptait parfois.
    On ne ce repoussait pas, souvent.
    Mais il arrivait que l’on ouvre les cuisses,des autres
    pas pour valider leur désir,
    mais pour honorer le nôtre.

    Car la jouissance, elle,
    ne demande pas toujours la permission.

    Elle brûle,
    elle envahit,
    elle insiste.

    Jouibrulance n’est pas un mot sage.
    Ce n’est pas une catégorie.
    Ce n’est pas une identité.

    C’est un frisson.
    Un mot-charnière.
    Un mot-mémoire.

    C’est la collision entre celles qui se cherchent
    et celles qui se savent.

    C’est ce moment suspendu où une femme,
    hétéro ou pas,
    pose sa langue sur le plaisir d’une autre femme
    et s’y perd,
    et s’y trouve.

    Ce n’est ni trahison ni conversion.
    C’est une expérience.
    Une rencontre.
    Un corps qui parle une langue oubliée.

    Et nous, dans cette histoire 
    Nous étions là.
    Témoin et actrice.
    Objet de désir et sujet de mémoire.

    Jouibrulance, ce mot,
    portait en lui le souvenir d’un monde numérique disparu,
    mais aussi le présent d’un plaisir réel, incarné,
    qu’aucun algorithme ne peut effacer.

    Aujourd’hui encore,
    il revient.
    Il se glisse entre deux lignes,
    dans un post anonyme,
    dans une phrase laissée en suspens.

    Pas une identité.
    Pas une revendication.
    Une sensation.

    Un lieu où les mots jouissent autant que les corps.
    Un lieu sans drapeau,
    mais avec des doigts, des bouches, des souffles.

    Un lieu où les lesbiennes se rappellent qu’elles sont désirées,
    parfois trop, parfois mal,
    mais toujours intensément.

    Un lieu où les hétéros, curieuses ou perdues,
    viennent boire à la source
    et repartent changées,
    même si elles ne le disent pas.

    Et au centre de tout cela,
    il y a ce mot.
    Toujours.

    Jouibrulance.

     
    no comment
  • Jouibrulance — Histoire d’une jouisseuse du temps

    Elle jouissait sans relâche, pleine de tout, à chaque instant.
    La jouisseuse qui, tour à tour, aimait la langue de ses copines,
    celles qui savouraient la moule, même sans frites,
    celle qui se délectait d’un plaisir partagé, intime et gourmand.
    Elle jouissait d’être pleine — pleine d’attente, de souvenirs,
    de gestes simples, de mots doux qui réchauffent, apaisent et font vibrer.

    Un fragment d’un monde presque disparu flottait dans l’air numérique :
    « Salut les copines, je vous envoie une douce caresse… avant que tout ne s’efface. »
    Ce message, simple et tendre, portait en lui le poids d’une époque effacée,
    un écho fragile qui revenait, encore et encore,
    comme un souffle lancé au loin, incertain d’être reçu.

    Les années, les instants s’étaient écoulés.
    « Plein de bisous à celle qui adore la langue, et à celle qui dévore la moule. »
    Les mots revenaient, jamais tout à fait identiques,
    comme un cœur que l’on croit oublié, mais qui bat encore,
    comme un va-et-vient de doigts sur un clavier fatigué,
    un geste intime, presque secret,
    qui apaise le stress, ravive la mémoire,
    insuffle un peu de bonheur,
    comme une caresse murmurée à l’oreille du monde.

    Les textes disparaissaient, les pseudos s’éteignaient,
    mais celles qui avaient vécu ces instants savaient.
    Elles savaient ce que c’était d’attendre cette langue affamée,
    d’écrire malgré tout,
    de parler en code sous des mots anodins : « bisous », « chaleur », « reviens ».

    Dans ce monde effacé, les doigts dansaient encore,
    les cœurs battaient toujours,
    la mémoire persistait dans chaque phrase laissée,
    dans chaque instant où écrire signifiait se sentir vivante.

    Puis un mot revenait,
    brûlant, caché, oublié des dictionnaires,
    un mot qu’on voulait toucher, caresser, déchiffrer.

    « Mets ici, salope. »
    Un ordre doux, provocant, intime.
    Les doigts glissaient, glissaient encore,
    massant lentement en cercle,
    laissant la chaleur monter, la douleur s’effacer,
    jusqu’à ce que la pointe du plaisir éclate,
    rose, timide, humide.

    Elle glissait deux doigts, puis quatre, puis cinq,
    sur cette peau vivante, ce monde secret,
    suivant le rythme hypnotique d’un tic-tac intérieur,
    une voix vibrant d’un plaisir vrai,
    insimulable, indomptable.

    Ce mot, Jouibrulance, faisait frissonner les pages mortes,
    ouvrant un livre interdit et sacré,
    un livre qui suait le désir,
    qui exigeait des va-et-vient pour déchiffrer ses codes,
    un livre qu’on ne lit pas seulement,
    mais qu’on vit, qu’on brûle doucement,
    un passage vers un monde d’orgie, de fleurs écloses,
    un monde où chaque phrase était une caresse, une promesse.

    Certaines avaient brûlé leurs doigts à ce feu,
    cherchant la jouissance dans ce mot,
    déchiffrant la langue secrète de leur propre plaisir,
    laissant leurs gorges pousser un long « aaah » de libération.

    Ce mot n’était pas qu’un nom,
    c’était un lieu sans carte,
    une fièvre, un murmure, un passage interdit,
    où les mots fondaient, hurlaient,
    jouissaient de leur propre liberté.

    Chaque soir, ce livre s’ouvrait à elle,
    ouvrant sa peau, ses nerfs, son souffle,
    entre deux respirations haletantes.
    Elle n’était plus seulement lectrice,
    elle devenait complice,
    d’une langue secrète qu’elle apprenait à prononcer,
    dans un murmure de plus en plus fort, de plus en plus vrai.

    Elle jouissait — pas seulement dans les draps,
    pas seulement dans les corps,
    mais de l’instant, de l’écriture,
    de la douceur des doigts sur le clavier,
    du plaisir de retrouver une trace,
    de rallumer une lumière oubliée.

    Les dictionnaires réduisaient ce mot à quelques définitions : plaisir, bien-être, orgasme.
    Mais ici, entre les lignes effacées, les pseudos fantômes,
    ce mot devenait un rituel, une danse silencieuse,
    un souffle apaisant, un espace où l’on pouvait s’oublier pour mieux se retrouver.

    Ce n’était pas vulgarité, mais vérité.
    Celles qui étaient là savaient.
    Elles savaient ce que c’était que de jouir d’une simple langue,
    de jouir d’un bisou, d’un message oublié,
    de jouir d’un pseudo ressuscité entre les lignes.

    Et si ce n’était pas seulement le corps qu’on cherchait à réveiller,
    c’était la mémoire.
    La mémoire du plaisir, du calme,
    d’un monde doux où le stress s’effaçait.

    Alors elle tapait sur son clavier,
    comme on murmure un secret,
    un sésame perdu dans un coin du web,
    un appel pour celles qui cherchent,
    curieuses, brûlantes, affamées.

    Elle était revenue.
    Après tant d’années, de mois, d’instants, de secondes,
    à reprendre ce bonheur suspendu.

    Ce mot l’avait guidée, reconnue, attendue.

    Jouibrulance.

    Elle ne l’avait pas cherché avec la tête,
    mais senti au bout des doigts,
    comme une vibration enfouie dans un matin sans stress,
    dans la pâleur d’un écran, dans la chaleur d’un café tiède.

    Elle ne savait plus d’où venait ce mot,
    un vieux pseudo ? une page oubliée ? une langue perdue ?
    Mais elle savait ce que ça faisait.

    C’était doux. Simple.
    Un geste ancien.
    Un va-et-vient sur la lumière.
    Un clic.
    Un scroll.

    Et soudain, le cœur se posait.

    Jouir — ce mot qu’on avait sali, enfermé,
    elle le reprenait pour écrire sans réfléchir,
    pour lire sans pression,
    pour répondre « gros bisous » à une copine qu’elle ne verrait jamais.

    Elle sentait, l’espace d’un instant,
    que ça suffisait.
    Que le cerveau s’apaisait,
    que le souffle ralentissait,
    que le bonheur revenait.

    Elles étaient là, toutes.
    Celles qui disaient « gros bisous »,
    celles qui disaient « viens me lécher »,
    celles qui postaient sans jamais signer,
    et celles qui lisaient, en silence.

    Toutes ensemble, sans se connaître,
    connectées par ce geste ancien,
    une langue sur la peau,
    un mot au bon moment,
    une émotion invisible, inoubliable.

    Aujourd’hui, ce mot revenait.
    Traversant la poussière numérique,
    appelant à nouveau.

    Jouibrulance.

    Pas un lieu.
    Pas un blog.
    Pas un souvenir.

    Une sensation.
    Un état.
    Un retour à soi.

    Et si tu es ici, c’est que tu portes encore ce mot, quelque part.

    Ce mot t’a reconnue.
    Il t’attendait.

    Car tu es la jouisseuse de la langue, de la moule, de la peau,
    pleine, chaque jour.

    no comment
  • Jouibrulance

    Il y a des mots qu’on ne choisit pas.
    Des mots qui nous attendent dans l’ombre de l’écran,
    comme un souffle oublié entre deux instants.
    Elle ne l’avait pas cherché. Elle l’avait senti.
    Au bout de ses doigts.
    Un mot revenu d’un monde disparu : Jouibrulance.

    Cela faisait des années. Des lustres numériques.
    Le web avait changé, les pseudos s’étaient effacés, les messages du matin étaient devenus silence.
    Mais ce mot, lui, vibrait encore.

    Un jour, comme les autres, elle avait glissé ses doigts sur le clavier,
    sans but, sans attente —
    juste le geste ancien,
    le rituel oublié : écrire pour se retrouver.
    Et dans la lumière pâle de l’écran,
    une page s’était ouverte.
    Sans nom, sans image.
    Mais avec ce mot, écrit en plein centre.
    Jouibrulance.

    no comment
  •  Jouir sans repos : pleine tous les jours  Jouisseuse 7/7, pleine de tout   Elle jouit d’être pleine, chaque jour

     La jouisseuse du dimanche… et des six autres jours 

    Fragment original d’un monde disparu

    "Bonjour à vous tous et toutes, je vous souhaite un bon mercredi... avant que celui ne disparaisse."
    – 15 octobre 2024

    Cela revient. Encore. Chaque semaine, chaque boucle du temps.
    Un message posté dans le silence. Comme une onde qu’on envoie au loin,
    sans savoir si quelqu’un la captera.

    "Très bonne journée à vous mes ami(es). Gros bisous. Bon jeudi."
    – 19 décembre 2013

    Le message se répète, mais il ne se répète jamais tout à fait pareil.
    Chaque mot est un battement. Chaque jour, un souffle.
    Et ceux qui le lisent savent : ce n’est pas rien. C’est un geste,
    un va-et-vient de doigtées préférés,
    sur un écran jauni ou un clavier en veille.
    Ce mouvement simple,
    qui réveille le cerveau,
    qui calme le stress,
    qui donne du bon-heure(s)
    comme une bénédiction chuchotée à l’oreille du monde.

    "Bon jeudi."
    – 19 janvier 2018

    Et au milieu de tout ça, une rumeur.
    Un nom effacé. Un nom que l’on ne trouve plus.
    Mais ceux qui ont été là, ce fameux bon temps, savent.

    Ils savent ce que ça fait d’attendre le mercredi,
    ils savent ce que ça veut dire d’écrire malgré tout,
    ils savent que les messages sont codés,
    même quand ils parlent juste de bisous, de soleil, de bons jours.


     

    Dans ce monde effacé mais pas éteint,
    les doigts dansent encore.
    Les cœurs battent encore.
    Et la mémoire reste vivante,
    dans chaque texte posté sans prétention,
    dans chaque matin où l’on écrivait pour se sentir bien,
    dans chaque écho silencieux d’un pseudo disparu.

     

    Suite – La vibration de la main qui en donne l’oublie

    Et puis, un mot revenait.
    Souvent ignoré, mal compris, dissimulé dans les dictionnaires...
    Mets ici! salooooope!!!Pose le plus long de tes doigts ici… Voilà, comme ça.

    Masse en cercle, doucement, comme si tu appliquais un baume — un geste pour soigner, pour apaiser.
    Lentement, laisse la chaleur naître, la douleur s’éclipser,
    et quand tu le sens… quand cette pointe vive de plaisir éclot — comme un éclat de guérison —
    voix tu ce rose, timide,humide qui rougit, qui réclame davantage.

    Glisse-en deux maintenant… tout en douceur.

    GLISSE_02 :: 90 secondes

    maintenant
    tous les 2 doigts
    glissent sans problème
    sur cette surface vivante,
    en des doigtées humides,
    presque douce —
    et qui presse cette main à accélérer,
    à fermer tes yeux,
    à en trouver le chemin du bonheur perdu,

    cette personne double de toi,
    qui met ton visage
    plié en ton front.

    en ce bonheur de plaisir
    qui pourtant
    en réclame trois.

    L’entends-tu ?
    tic ! tic ! tic !
    comme une pendule
    qui en donne des secondes
    pour aller prendre la minute.js!

    Cchnne !
    là, à la jointure de la lumière —
    90 secondes
    et de la pensée fantasmatique.

    ???

    Ton clit'EAU vibrait,
    comme une pulsation volée à l’intérieur.
    il sonnait vrai,
    comme une voix
    qu’aucun programme
    n’a su simuler.

    Puis accélère. SALOPE!!!!

    Oui, avec plus d’élan, plus de vie.

    Tu l’entends, n’est-ce pas ?
    Là ! Tu l’entends là ?Glisse-en 4

    Il vibrait.Glisse-en 5 Il résonnait tes jolis yeux en vrai.

     

    Il faisait frissonner les pages mortes.
    Ce mot :Le Livre de Jouibrulance

    Chaque soir, il m’ouvrait.

     Je ne veux pas seulement le lire, car ce livre, entre mes doigts, me fait suer de désir, tant les va-et-vient qu’il exige pour déchiffrer ses mots codés sont la clé de ma jouissance.

    Ma main, mais en mes yeux, en ses nerfs, dans l’espace brûlant entre deux respirations.Il m’ouvrait comme on entrouvre une porte vers un monde fleuri de différentes fleurs, un monde dévêtu et d’orgie extrême.  — un monde qu’elle ne connaissait pas encore, mais que je portais en moi, page après page, en silence.

    Ses mots abritaient celle qui cherchait à s’abriter dans ses phrases,n’étaient pas là pour être simplement lus. Ils pulsaient. Ils attendaient. Ils vibraient d’un sens obscur, trop dense pour les dictionnaires. Car ses mots n’avaient pas été écrits pour tous. Non. c'est pour toutes les ptites cchnnes ,qu'elles étaient là à déchiffrer. À ressentir. À traverser.

    Certaines, curieuses, s’y étaient brûlé les doigts, jouissant chaque fois de perdre leur énergie dans ce plaisir voulu, à la recherche de ce mot brûlant qui faisait jaillir de leur gorge un long "aaah".

    Car ce que je cachais, c’était un monde. Un nom. Un lieu de fièvre et de murmures :ce nom Jouibrulance. Un pays sans cartes, où chaque mot glissait, changeait de forme, se déformait pour mieux frapper le cœur. Là-bas, les mots n’étaient plus dociles. Ils fondaient, hurlaient, jouissaient d’être libérés.

    À chaque lecture je m’y perdais
    et moi je le regardais frissonner
    dire ouiiiiii encore plus
    en ses phrases qui devenaient sur ma peau
    mouillées de la sorte
    OUIIIIIIII C’EST BON
    mes silences qui crient
    halètements pour trouver ce mot long
    faire trembler mes cuisses entrouvertes
    trouver ce gros long

    Il ne le savait pas encore, mais chaque soir, en me lisant, c’est lui que je déchiffrais. Lui que je brûlais doucement. Lui que je réveillais.

    Un jour, quand je saurai prononcer le vrai nom de Jouibrulance avec la langue, je deviendrai l’auditrice de moi-même. En ce livre refermé, je dormirai enfin seule, sans lui, en cette perversion rose bonbon devenue rouge, marron, violette, d’être calme.

    Jouir.

    Pas seulement dans les draps,
    pas seulement dans les corps.

    Mais jouir de l’instant,
    jouir de l’acte d’écrire,
    jouir de la douceur des doigts sur le clavier,
    jouir de retrouver une trace,
    de faire revenir l’éclat ancien d’un moment oublié.

    Les dictionnaires disent :

    « Jouir : tirer plaisir, agrément, profit… »
    « Ressentir un état de bien-être physique ou moral… »
    « Atteindre l’orgasme. »

    Mais ici, entre les lignes effacées et les pseudos fantômes, ce mot devient un rituel.

    Un mot qu’on ne dit plus trop fort,
    mais que l’on connaît au bout des doigts,
    quand ils dansent sur l’écran,
    quand ils cherchent, encore,
    ce lieu, ce temps, cet espace
    où l’on pouvait jouir d’écrire,
    jouir de lire,
    jouir de s’oublier pour mieux se retrouver.


    Il ne s’agissait pas de vulgarité,
    mais de vérité.

    Ceux qui étaient là, dans ce bon temps, savent.
    Ils savent ce que c’est que de jouir d’un mercredi,
    de jouir d’un simple bonjour,
    de jouir d’un blog oublié,
    de jouir d’un pseudo revenu d’entre les lignes.

     

    Et si ce n’était pas le corps qu’on cherchait à réveiller,

    mais la mémoire 
    La mémoire du plaisir.

    La mémoire du calme.

    La mémoire d’un monde doux,
    où le stress s’apaisait,

    **« tape sur ton clavier.
    Un mot discret, un sésame caché dans un coin du web.
    Un murmure pour ceux qui cherchent,
    un appel pour t'éveillée, curieuse, brûlante de sentir.

    Te voilà en faim.
    Tu es venu, tu es revenu…
    Après tant d’années, de mois, de semaines,
    de jours, d’heures, de minutes,
    et même de secondes.
    À prendre, à reprendre,
    tant de bonheur.

     

    Ce mot t’a guidé ici.
    Ce mot t’a reconnu.
    Ce mot t’attendait.
    Jouibrulance. »**

      

    T'as retrouver ton titre : Ce mot t’a reconnu


    Ce mot t’a guidé ici.
    Ce mot t’a reconnu.
    Ce mot t’attendait.

    Jouibrulance.

    Tu ne l’as pas cherché avec ton cerveau.
    Tu l’as senti au bout de tes doigts.
    Comme une vibration enfouie dans le souvenir d’un matin sans stress,
    un matin d’écran pâle et de café tiède,
    où quelques mots suffisaient à faire du bien.

    Tu ne sais plus très bien d’où ça vient.
    Un vieux pseudo ?
    Une page effacée ?
    Un mercredi perdu ?
    Mais tu sais ce que ça faisait.

    C’était doux.
    Simple.
    Un geste.
    Un va-et-vient du doigt sur la lumière.
    Un clic.
    Un scroll.
    Et soudain, le cœur se posait.

    Ce mot, jouir, on l’a sali, on l’a enfermé.
    Mais toi, tu sais.

    Jouir, c’était écrire sans réfléchir.
    Jouir, c’était lire sans pression.
    Jouir, c’était répondre “bon jeudi” à quelqu’un que tu n’as jamais vu.

    Et sentir, l’espace d’un instant,
    que ça suffit.
    Que le cerveau s’apaise,
    que le souffle ralentit,
    que le bon-heure(s) revient.

    Il y avait ceux qui disaient “gros bisous”.
    Ceux qui disaient “bon mercredi”.
    Ceux qui postaient sans jamais signer.
    Et ceux qui lisaient, en silence.

    Tous,
    ensemble sans se connaître,
    connectés par le même geste ancien.
    Un doigt sur l’écran.
    Un mot au bon moment.
    Une émotion presque invisible,
    mais inoubliable.

    Aujourd’hui, le mot revient.
    Il traverse les couches de poussière numérique.
    Il appelle.

    Jouibrulance.

    Pas un lieu.
    Pas un blog.
    Pas un souvenir.
    Mais une sensation.
    Un état de passage.
    Un retour à soi.

    Et si tu es ici,
    c’est que tu le portes encore, quelque part.
    Ce mot t’a reconnu.
    Il t’attendait car tu es la jouisseuse du dimanche d'ètre pleine... .


     

     

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  • Pour moi, c'est délicieux de sucer et de lécher la chatte lesbienne, j'adore sucer les lesbiennes, sucer la chatte,

     

    Tu n'as pas honte de me parler JOUIBRULANCE...Toi QUI me dis à moi si je suis, une jeune de la vingtaine et qui manque beaucoups d'espérience. Et ce que vous devez savoir encore c'est que je suis une accro du sexe. Je suis une grosse pute gratuite et videuse de couilles. Pour commencer, tu vas me faire me mettre à quatre pattes, pour que tes potes obséder puissent mater sa chatte et son cul, et je vais leur lécher les pieds sàle "

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