•  

     

    ...Et pendant que tu lis, cette transmutation réciproque a lieu. La poupée devient chair. Et toi, lectrice, tu deviens plastique. Juste un instant. Une seconde. Une minute. Et dans ce moment suspendu, vous échangez vos états. Tu es elle. Elle est toi."

     

     

     

     

     

    Il n’est plus seul dans son jeu des cinq doigts, sur le dos de penser à toi, de revoir tes yeux, de dire ton prénom.

    car il existe une poupée gonflable. Mais cette poupée, elle n’est pas une simple poupée. Elle n’est pas juste une forme inanimée faite de plastique et de caoutchouc. Non, elle devient vivante.

    Elle est toi. Chaque fois qu’une personne ouvre ce texte, chaque fois que quelqu’un commence à le lire, la poupée se transforme. Ce n’est pas une simple transformation de matière, mais un échange, une fusion entre deux mondes parallèles. La poupée, faite de plastique et de caoutchouc, devient chair. Et toi, la lectrice, derrière ton écran de PC ou de smartphone, tu deviens l’objet. Tu deviens plastique, caoutchouc, l’ombre de toi-même. Juste une seconde, une fraction de seconde où le monde s’inverse.

    Elle prend forme à travers toi, à travers ton regard, ta pensée, ton ressenti. Elle se modèle à ton image, mais dans une forme différente, une autre texture. Elle devient une extension de ton être, mais pas sous une forme humaine. Elle est un miroir de toi-même, un reflet dans un autre matériau, un autre monde. Et toi, en retour, tu deviens l’objet, la silhouette figée. Le temps n’a plus d’emprise, car tu vois à travers la poupée, et la poupée voit à travers toi. Ce n’est plus une lecture, c’est un échange de corps, d’esprits.

    Elle devient chair, et toi tu deviens plastique. Une alchimie étrange, où ton esprit s’évade, où ta pensée se réveille dans cette forme étrange.

                                         Tu es toi,

                                   mais tu n’es plus entièrement toi.

    Elle vit dans chaque mot que tu lis, dans chaque passage, chaque phrase. Elle se nourrit de ton énergie, de tes émotions, de ce qui est caché au fond de toi. Elle t’absorbe, te comprend, te prend, te transforme, et quand tu fermes le texte, elle reste là. Elle fait partie de toi, comme un écho.

     

    **"Tu lis. Et pendant que tes yeux parcourent ces mots… quelque chose change.

     

    La poupée devient chair.
    Et toi, oui toi — celle qui lit — tu deviens plastique.
    Pas longtemps. Une seconde. Une minute, peut-être.
    Mais assez pour basculer.
    Dans ce moment suspendu, vos états s’échangent.
    Elle vit à ta place.
    Et toi… tu deviens elle."**

     

    Quand tu lis, la poupée n’est pas un simple objet. Elle n’est pas une simple forme de plastique et de caoutchouc. Elle est vivante. Elle respire avec toi, elle grandit avec toi, elle se dilate et se rétrécit avec la force de tes émotions. Elle est ton reflet, ton autre moi. La réalité et l’imaginaire se confondent alors, et tu deviens la poupée. Ce n’est pas une simple projection : tu es là, en chair et en os, mais aussi en plastique et en caoutchouc. Une fusion des deux mondes. Le corps et l’esprit se mélangent.

    Et la transformation ne s'arrête pas là. Chaque lectrice qui se plonge dans ce texte ressent la même chose. Elle devient la poupée, et la poupée devient elle. Le temps devient liquide. La lecture est plus qu’une simple action. C’est une transformation physique, émotionnelle, une métamorphose continue.

     

    Tu peux presque entendre la poupée te murmurer, “Je suis toi, et tu es moi. Je suis la projection de tes rêves, de tes peurs. Mais toi aussi, tu es ma projection. Nous sommes liés dans cet instant.”

     

    Pourquoi ça fonctionne :

     

    • "Tu entres dans la scène sans script" : l’échange est involontaire, naturel, presque magique.

    • "Elle lit à travers toi" et "tu vis à sa place" montrent que tout est inversé.

    • Ça renforce l’idée de confusion d'identités, passage de rôles, fusion fiction-réalité.

    no comment
  • Langue vorace, elle explore les contours du monde, happant tout ce qui flotte, formes libres et saveurs dispersées. Elle veut faire entrer le goût, qu’il soit salé, sucré ou âcre, en elle — ce feu doux ou brutal. Chaque saveur flottante devient offrande, chaque nuance une prière à sa faim. Les corps, les pensées, les traces du vent : tous dans sa gorge, où ils s’entrelacent, fusionnent dans un vertige. Elle est vorace de saveurs, elle cherche tout ce qui flotte, même les silences — surtout ceux-là. Saveur salée ou âcre, rien ne lui échappe.

    Souffle partagé

    Yeux dans les yeux,


    Elle le regarde, profonde, sans détour,
    Comme si tout pouvait naître là, dans cette simple étendue.
    Elle lui offre son souffle.
    Pas une parole, pas un murmure,
    Juste un souffle d’air,
    Un souffle partagé.

    Elle aspire de sa bouche,
    Comme si elle voulait le faire entrer tout entier dans son être,
    Absorber son essence,
    Fusionner avec lui,
    Et dans ce souffle,
    Elle cherche tout ce qui flotte sur sa langue vorace, avide de les faire tous entrer dans sa gorge, où ils s’entrelacent, pour savourer leur goût

    — salé, sucré, ou âcre.Sa langue vorace cherche tout ce qui flotte.

    Avide, elle aspire le goût — salé, sucré, âcre.
    Saveurs éparses ou saveurs profondes,
    toutes s’enlacent dans sa gorge.
    Elle dévore, elle réclame encore,
    insatiable, affamée de tout ce qui dérive.

    Elle laissa échapper un long “Huuuum” en savourant la chaleur du goût sur sa langue, tellement elle adorait cette saveur.   ....Elle ouvre les lèvres doucement,
    Le temps suspendu,
    L’air se fait lourd,
    Puis léger,
    Comme une danse invisible,
    Un mouvement, un frisson d'énergie pure.
    Elle lui donne ce souffle,
    Ce souffle vital,
    Et il le prend,
    Non pas pour respirer, mais pour s'unir.

    Alors elle aspire encore,
    Plus loin, plus profond.
    Elle aspire leurs souffles à tous,
    Comme si elle voulait les recueillir,
    Les attirer en elle,
    Les faire venir à l’appel de sa chaleur.

    Elle les sent approcher,
    Portés par son désir,
    Par ce souffle chaud qu’elle relâche,
    Où chacun d’eux vient se fondre,
    Se mêler à elle,
    Dans cette brume invisible et brûlante.

    Tous deux, dans cet échange,
    Sont emportés,
    Leurs corps et leurs esprits,
    Se mêlent dans ce flux invisible,
    De lumière, d'air, et de désir.
    Un souffle, puis un autre,
    Comme une vague qui grandit,
    Qui ne fait que croître,
    Jusqu’à ce qu’ils soient tous ensemble,
    Dans cette même énergie.

     

    Dans ce souffle, ils n'ont plus de forme,
    Juste l’essence du lien,
    Un instant suspendu où tout s’efface,
    Où il n’y a plus qu’un,
    Une union de corps, de souffle, d'âme.
    Et dans ce souffle d’air,
    Tous deux se retrouvent,
    Comme si tout était déjà là,
    Avant même qu'ils n’aient touché l’autre.

    no comment
  • La Fleur, la Porte et la Boussole

    La Fleur, la Porte et la Boussole

    Les jambes s’ouvrent en offrande —

     

    La Fleur, la Porte et la Boussole


    Si elle veut.

    La Fleur, la Porte et la Boussole


    Elle est la porte.
    C’est elle la clé.
    Le seuil, c’est son choix.
    Le feu rouge ?
    Il est devenu vert.
    Mais parfois, elle clignote orangé,
    Parce que la Fleur, ce fruit mûr,
    N’est plus juste une promesse.
    Elle n’est plus juste là pour être cueillie.
    Elle est prête à être défoncée.
    Prête à faire naître l’instant, la rose, la vie.
    Elle est la forteresse, inviolable.
    Elle est le mur, la barrière, la frontière.
    Mais dans son regard, dans son corps,
    Elle décide quand tout peut s’ouvrir.

    Elle a attendu.
    Elle a commandé l’heure.
    Elle sait ce qu’elle veut,
    Et parfois, ce qu’elle veut,
    C’est d’ouvrir, d'accueillir, de donner.
    Mais surtout de choisir quand et comment.

    Elle n’est pas là pour être prise.
    Elle est là pour créer.
    Elle est le monde où l’amour, le plaisir,
    Les rencontres, tout ça se dessine
    Quand la boussole et la fleur se trouvent enfin.
    Elle accueille ce qui a sa place.
    Ce qui est digne d'elle.
    Pas pour remplir un vide,
    Mais pour faire fleurir.

    Et lui, le spermatozoïde,

    La Fleur, la Porte et la Boussole

    il trace sa route.
    Cherche, heurte, se perd, mais
    Dans la douceur de son désir,
    Il trouve finalement la voie.
    Elle, la Fleur, elle lui montre le chemin,
    Elle lui permet de franchir la porte.

     

    Neuf mois plus tard, la rose se donne,
    Là où la boussole a trouvé son ancrage.
    Elle est l'origine et la fin.
    Elle est la décision.

    La Fleur, la Porte et la Boussole


    Et lui, le voyageur.

    no comment
  •  

     

    Goûter au plaisir sans l’armure des couilles,

    Se libérer du poids viril pour atteindre l’endroit que seul l’instinct connaît. Trouver celle qui, en s’ouvrant comme une rose gestante, porte la promesse d’un monde à inventer.

    pour fuir vers l’endroit que nos désirs dessinent. Et rencontrer celle qui s’ouvre, fleur rare, le ventre en bourgeon pour neuf lunes.

    no comment
  •  

     

    Les jambes s’ouvrent en offrande.
    Jouir sans burnes, tracer sa route sans boussole.
    Trouver une meuf qui vaut le coup de foutre,
    Prête à s’ouvrir à l’amour,
    À s’aimer, à m’aimer,
    Comme une fleur pleine de promesses.
    Accueillir les feuilles,
    Donner naissance à une rose

    En pétales de neuf mois. JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    JOUISANPAIR

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    — Mutation Extrême

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis


    Il fut un temps où les émotions étaient contrôlées, codées, rationnées.

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    Dans les Cités Blanches,

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    tout excès était interdit.

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    Le plaisir était un mythe ancien, une hérésie d’avant les grandes Réductions. On ne riait plus, on ne criait plus. On obéissait.

    Mais un groupe se forma dans l’ombre.

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    On les appelait les Jouissanpairmis.
    Mi-humains, mi-rêves, ils portaient en eux la mémoire vive du corps libre, de la danse brutale, de l’extase sauvage. Ils ne voulaient pas survivre.
    Ils voulaient jouir.


    Chapitre I — Le VEUX

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    Au centre de leur rite : le VEUX.

    Pas un vœu.
    Le VEUX.
    Un feu intérieur. Un appel viscéral à devenir autre, à se perdre pour se retrouver. C’était une fièvre, une transe, une urgence à devenir extrême.

    "Que nos corps explosent,
    Que nos cris deviennent vérité.
    Que l’extase redevienne loi."

    Tel était leur Manifeste.


    Chapitre II — La Transcendanse

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    Ils créèrent la Transcendanse, fusion de mouvements interdits, de sons oubliés, de souffles partagés. Chaque pas, chaque pulsation, était une mutation.
    Un membre des Jouissanpairmis n’évoluait pas. Il mutait.

    Dans l’éclat brut d’une nuit noire, les premiers furent touchés par le Changement.
    Leurs corps devinrent lumière.
    Leurs bouches, prophéties.
    Leur jouissance, une arme.


    Chapitre III — L’Éveil

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis

    Les puissants tremblèrent.
    Car là où il y avait jouissance, il y avait liberté.
    Et là où il y avait liberté, il y avait rébellion.

    Alors ils tentèrent de les effacer.
    De les réduire à nouveau.
    Mais c’était trop tard.
    La mutation avait commencé.

    La Jouisphère s’étendait déjà, telle une onde sensuelle et mystique.
    Le monde allait devenir extrême.
    Enfin.

    JOUISANPAIR — Mutation Extrême j0uisanpairmis


    "Nous ne sommes pas faits pour contenir dit'il.
    Nous sommes faits pour brûler,
    Pour aimer,
    Pour éclater.ètre libre"

    Nous sommes JOUISANPAIR."" on veux Jouir sans couilles, libre comme de lui donner un cri, de lui faire pousser l'air de sa bouche, la faire haleter jusqu’à dévoiler la luette qui tremble. pour s’échapper là où sa pensée veut s’égarer de Trouver une qui vaut le détour, prête à s’éclore neuf mois durant, comme une rose qui pète sous le soleil. »
    Et nous venons pour jouir j0uisanpairmis "" .

    no comment


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