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Sa jouissance devient lumière,dans le même ton : douce, mélancolique, intérieure.
By CHANJOUISSON in Home on 5 November 2025 à 23:42Elle est venue en silence, celle qui respirait mieux à ses côtés.
Elle s’est glissée dans la vie qu’une autre rêvait encore.
Amoureuse de lui, de son nom, de son souffle — Jouibrulance.
À l’amie, elle dit que tout cela n’était qu’une perte de temps…
Puis elle a pris sa place.Il suffit parfois d’une présence plus discrète pour tout bouleverser.
Elle se sentait libre avec lui, amoureuse jusqu’à l’aveuglement.
Elle a dit à sa copine que c’était une perte de temps — et, pendant qu’elle parlait, elle prenait déjà sa place.Dire la vérité
Toi qui lis ces mots,
ne fais pas semblant de ne pas comprendre.Tu l’as déjà connu, toi aussi — cet homme qui brûle tout sur son passage.
Celui qui te fait croire que tu es unique,
puis disparaît en laissant son parfum et ton cœur en désordre.Tu dis que tu t’en fiches, que tu es passée à autre chose,
mais au fond, tu sais que ce n’est pas vrai.Tu y repenses, parfois.
À son regard, à son pouvoir,
à la manière dont il savait te faire exister.N’aie pas honte.
Ne nie pas ce que tu as ressenti.
Ce n’était pas de la faiblesse — c’était de la vie, brute, intense, dangereuse.Dis-le.
Dis-le à tes amies, à tes sœurs, à tes collègues, à celles qui n’osent pas.Parce qu’il y en a d’autres comme toi,
d’autres qui se croient seules à avoir aimé un homme comme ça :
charmeur, menteur, manipulateur, voleur d’énergie et de confiance.Mais dire la vérité, c’est déjà commencer à guérir.
Ce n’est pas lui que tu dois juger,
c’est le silence que tu dois briser.Alors parle.
Parle sans honte, sans filtre, sans peur.
Car ta parole, c’est ce qui te rend libre.La renaissance
Maintenant que tu l’as dit, regarde-toi.
Tu respires différemment, n’est-ce pas ?Tu as parlé, et le poids a commencé à se détacher.
Pas tout d’un coup : ça part lentement, comme une marée qui se retire après avoir tout recouvert.Tu n’as pas besoin d’effacer ce que tu as vécu.
Garde-en la trace, mais qu’elle soit une empreinte, pas une cicatrice.Parce que tu n’étais pas naïve ; tu étais vivante.
Tu as cru, tu as espéré, tu as donné.
Et c’est cela, le courage : aimer même quand on ne sait pas si l’amour rendra.Un jour tu croiseras quelqu’un d’autre,
pas un charmeur, pas un masque,
mais une présence simple, claire, tranquille.
Et tu comprendras que ce que tu prenais pour de la passion,
ce n’était qu’un orage avant le ciel vrai.Tu verras que ton cœur peut battre sans se brûler.
Que ta voix peut être forte sans crier.Et tu diras peut-être :
« J’ai connu Jouibrulance. Il m’a détruite, mais il m’a appris.
Aujourd’hui, je ne me cherche plus dans le regard des autres ;
je me trouve dans le mien. »Voilà ta victoire :
tu n’es plus son histoire,
tu es la tienne. -
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