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JOUIBRULANCE : Symphonie pour Peaux Huilées
By CHANJOUISSON in Home on 30 May 2025 à 03:02JOUIBRULANCE
JOUIBRULANCE, ce n’est pas un délire d’hommes en manque de sensations.
C’est elle. Oui, elle, la cheffe d’orchestre.
Pas de boissons gazeuses ici, dit-elle, d’un ton calme mais tranchant.Ici, on ne bulle pas, on brûle.
Que des breuvages de haute qualité,
des élixirs fermentés dans la fièvre des corps,
des nectars qui ouvrent les rires, les bouches, les jambes.
Des boissons qui donnent la bonne humeur de se débrider,
de se déboucher au nu, sans détour, sans excuse.Car ici, tout est jeu — mais un jeu sérieux.
Un jeu où le / la plus fort·e n’est pas celui ou celle qui contrôle,
mais celui ou celle qui ose se laisser manipuler… ou manipuler les autres.
Manipuler les regards, les gestes, les rythmes, les attentes.
Manipuler la tension comme un chef manipule ses instruments :
avec art, sans honte, sans pitié.Dans ce groupe, il n’y a pas de place pour la tiédeur.
Pas de place pour ceux qui veulent juste regarder sans se mouiller.
Ici, on entre pour sentir, pour partager, pour dominer ou se laisser envahir.
Mais toujours avec style. Avec précision. Avec démesure assumée.Parce que JOUIBRULANCE, ce n’est pas pour les tièdes.
C’est pour ceux qui veulent s’ouvrir en grand,
qui veulent que la vérité soit nue, huilée, sonore et consentie,
et que le pouvoir change de main sans prévenir,comme une caresse qui glisse soudain en prise. ......... Juste des corps qui montent en pression naturelle.
C’est elle qui mène. Elle qui dicte le tempo. Elle qui dirige le bal.La baguette dans sa main n’est pas un accessoire.
Elle fait parler les instruments comme elle fait parler les corps.
Violon, flûte, piano, trompette — tout passe entre ses doigts, tout vibre.
Pas un son sans son souffle. Pas un frisson sans son feu.Elles sont plusieurs. Complices.
Des femmes qu’on appelle vicieuses, parce que lucides.
Des femmes qu’on dit dangereuses, parce qu’éveillées.
Elles ne cachent plus la vérité — elles la jettent à la face du monde : nue, huilée, vibrante.Elles savent ce qu’elles font.
Et elles le font mieux que quiconque.Car dans cette fête, ce n’est pas l’alcool qui coule,
c’est l’huile — chaude, sensuelle, enveloppante.
Un fluide sacré. Une potion de puissance, un élixir de création.Leurs corps brillent comme du verre,
révélant la véritable couleur de leur cœur —
un cœur qui en demande plus : plus de vérité, plus de contact, plus de musique, plus de jouissance.L’huile n’endort pas. Elle réveille.
Elle inspire, elle libère, elle fait chanter les peaux et hurler les silences.
Elle ouvre une voie — et donne une voix — à ceux et celles qui n’osaient plus parler.JOUIBRULANCE, vilain bad ?
C’est ce qu’ils disent, ceux qui n’y étaient pas.
Ceux que la lumière crue dérange.
Ceux que le désir, quand il n’est plus contrôlé, fait trembler.Vilain bad ?
Parce qu’on ose transpirer du vrai.
Parce qu’on ose briller de sueur et d’huile,
et non d’apparences lisses, polies, aseptisées.Vilain bad ?
Parce qu’ici, la femme ne simule pas —
elle commande, jouit, transmet.
Elle ne demande pas la permission pour être multiple :
maîtresse, muse, musicienne, magicienne.JOUIBRULANCE, c’est le nom qu’on murmure en ricanant,
parce qu’il brûle la langue de ceux qui ne savent pas aimer sans peur.
Mais pour nous, pour ceux qui ont vécu l’onde,
c’est une vérité brute, une note grave dans une symphonie de peau et de son.Ce n’est pas un bad,
c’est un réveil.Un vilain bad ?
Non.
Un beau mal nécessaire.Un feu doux qui réchauffe là où le monde est froid.
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