• JOUIBRULANCE et sa Magie qui ne font pas bon ménage et si des femmes décident de s'appeler ... et on vu d'en lire ses histoires que j'ai ...

    LES GRILLZ QUEENS : LA TOUR DES ÉCORNÉES

    Épisode 1 : Bienvenue à la Porcherie

    Personne ne savait vraiment pourquoi on appelait ce bâtiment La Porcherie.
    Peut-être parce qu’avant, c’en était une. Une vraie.
    Trois étages en béton nu, repeints à la va-vite, avec onze appartements qui tenaient plus du squat chic que de l’habitat social. Une cage d’escalier qui sentait à la fois le parfum de club et la friture du rez-de-chaussée. Et surtout : un règlement intérieur officieux. Ici, tout le monde savait, personne ne parlait.

    Ce n’était pas une résidence classique.
    C’était un lieu… d’échanges.
    Échangisme, oui, mais version 2025 : libre, queer, fluide, nocturne, parfois trash, parfois tendre.
    Et dans ce microcosme bizarre, vivaient des gens pas comme les autres.


    Épisode 2 : Les Queens emménagent

    Quand Lya, Jade, Sanaa et Lana ont débarqué, tout le monde les a regardées de travers.
    Pas parce qu’elles étaient jeunes ou stylées — ça, les résidents étaient habitués.
    Mais parce qu’elles n’étaient pas là pour jouer.

    Appartement 3B, deuxième étage, juste au-dessus du couple libertin vegan et à côté de l’artiste gender-fluid qui organisait des orgies silencieuses. Elles ont repeint tout leur appart en chrome et violet. Miroirs au plafond, néons LED, écran plat de deux mètres pour streamer leur chaîne TikTok… et surtout, une règle :

    "Ici, c’est notre QG. On filme, on vit, on règne. Les portes sont ouvertes, mais les jugements restent dehors."

    Les autres locataires ont haussé les épaules. Encore des influenceuses en délire.

    Jusqu’à ce qu’elles publient leur première vidéo dans la cage d’escalier, avec des chorés sur le thème “Libérez vos corps”.
    Le clip est devenu viral en 24h.
    Mais plus que ça, il a réveillé quelque chose dans le bâtiment.


    Épisode 3 : Révolution dans les étages

    Petit à petit, les Queens ont transformé l’ambiance.
    Le club échangiste souterrain, autrefois réservé à une élite vieillissante et snob, est devenu une rave inclusive.
    Des workshops ont été organisés dans le hall :

    • “Danser sa rage”

    • “Grillz & Consentement”

    • “Comment briller sans s’excuser”

    Même le gardien, surnommé “Tonton Claude”, a fini par se faire poser une dent en or, juste pour "faire le mec cool sur Insta".

    Le bâtiment, qui croulait sous les non-dits et les petits jeux de pouvoir, s’est retourné comme un gant. Les locataires ont commencé à revendiquer leur marginalité. À défiler dans les escaliers en talons, en cuir, en plumes, en chaînes. Plus personne ne savait qui couchait avec qui, et honnêtement, plus personne ne voulait savoir.

    Tout le monde voulait juste exister pleinement.

     

    Et au milieu de tout ça, les Grillz Queens régnaient.
    Pas en dominatrices, mais en icônes d’un chaos organisé, où l’échange n’était plus seulement charnel, mais identitaire.

     

     

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