• « Derrière la vitre blanche »

    L’histoire commence dans une rue étrange, presque irréelle, comme si elle allait à contresens du monde.
    Au cœur de cette rue se trouve un bateau — une péniche — posée là, entre deux trottoirs, témoin silencieux du passage des saisons et des regards.

    L’hiver venu, l’arbre au-dessus se dénude, le vent souffle plus fort. Les passants le voient encore, mais sans vraiment le regarder. Ils ralentissent parfois, intrigués, sans comprendre à qui appartient ce bateau ni ce qu’il représente.

    Des rumeurs circulent : certains curieux — surtout des femmes — disent avoir entendu des choses, des voix, des disputes, des murmures jaloux. La péniche semble vibrer à leur rythme, comme si elle absorbait la colère, la jalousie et les secrets de ceux qui l’entourent.

    Puis vient une scène étrange et tendue : un homme et une femme, un geste de force, un regard imposé. Quelque chose se brise dans ce silence.
    Depuis ce soir-là, le passant ne parle plus de ce qu’il a vu. Il revient parfois, de loin, se taire et observer le bateau. Parfois, il croit encore entendre un rire faible, venu de l’intérieur — comme si une part de lui y était restée, enfermée dans ce lieu sans temps, derrière la vitre blanche du bateau bleu pâle.

     

    Plus tard, la scène change : dans une salle privée, éclairée d’une lumière chaude et étrange, deux visiteurs s’avancent lentement.
    Derrière un comptoir, une jeune femme au sourire métallique les accueille.
    Elle parle d’une voix douce mais troublante, promettant qu’ils seront surpris… avant de les conduire vers la patronne — celle qu’on devine être au centre de tout ce mystère.

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