• Jouir sans repos : pleine tous les jours Jouisseuse 7/7, pleine de tout Elle jouit d’être pleine, chaque jour

     Jouir sans repos : pleine tous les jours  Jouisseuse 7/7, pleine de tout   Elle jouit d’être pleine, chaque jour

     La jouisseuse du dimanche… et des six autres jours 

    Fragment original d’un monde disparu

    "Bonjour à vous tous et toutes, je vous souhaite un bon mercredi... avant que celui ne disparaisse."
    – 15 octobre 2024

    Cela revient. Encore. Chaque semaine, chaque boucle du temps.
    Un message posté dans le silence. Comme une onde qu’on envoie au loin,
    sans savoir si quelqu’un la captera.

    "Très bonne journée à vous mes ami(es). Gros bisous. Bon jeudi."
    – 19 décembre 2013

    Le message se répète, mais il ne se répète jamais tout à fait pareil.
    Chaque mot est un battement. Chaque jour, un souffle.
    Et ceux qui le lisent savent : ce n’est pas rien. C’est un geste,
    un va-et-vient de doigtées préférés,
    sur un écran jauni ou un clavier en veille.
    Ce mouvement simple,
    qui réveille le cerveau,
    qui calme le stress,
    qui donne du bon-heure(s)
    comme une bénédiction chuchotée à l’oreille du monde.

    "Bon jeudi."
    – 19 janvier 2018

    Et au milieu de tout ça, une rumeur.
    Un nom effacé. Un nom que l’on ne trouve plus.
    Mais ceux qui ont été là, ce fameux bon temps, savent.

    Ils savent ce que ça fait d’attendre le mercredi,
    ils savent ce que ça veut dire d’écrire malgré tout,
    ils savent que les messages sont codés,
    même quand ils parlent juste de bisous, de soleil, de bons jours.


     

    Dans ce monde effacé mais pas éteint,
    les doigts dansent encore.
    Les cœurs battent encore.
    Et la mémoire reste vivante,
    dans chaque texte posté sans prétention,
    dans chaque matin où l’on écrivait pour se sentir bien,
    dans chaque écho silencieux d’un pseudo disparu.

     

    Suite – La vibration de la main qui en donne l’oublie

    Et puis, un mot revenait.
    Souvent ignoré, mal compris, dissimulé dans les dictionnaires...
    Mets ici! salooooope!!!

    L'entends-tu Cchnne!, là!

    ???il vibrait. Il sonnait vrai. 

    Il faisait frissonner les pages mortes.
    Ce mot :Le Livre de Jouibrulance

    Chaque soir, il m’ouvrait.

     Je ne veux pas seulement le lire, car ce livre, entre mes doigts, me fait suer de désir, tant les va-et-vient qu’il exige pour déchiffrer ses mots codés sont la clé de ma jouissance.

    Ma main, mais en mes yeux, en ses nerfs, dans l’espace brûlant entre deux respirations.Il m’ouvrait comme on entrouvre une porte vers un monde fleuri de différentes fleurs, un monde dévêtu et d’orgie extrême.  — un monde qu’elle ne connaissait pas encore, mais que je portais en moi, page après page, en silence.

    Ses mots abritaient celle qui cherchait à s’abriter dans ses phrases,n’étaient pas là pour être simplement lus. Ils pulsaient. Ils attendaient. Ils vibraient d’un sens obscur, trop dense pour les dictionnaires. Car ses mots n’avaient pas été écrits pour tous. Non. c'est pour toutes les ptites cchnnes ,qu'elles étaient là à déchiffrer. À ressentir. À traverser.

    Certaines, curieuses, s’y étaient brûlé les doigts, jouissant chaque fois de perdre leur énergie dans ce plaisir voulu, à la recherche de ce mot brûlant qui faisait jaillir de leur gorge un long "aaah".

    Car ce que je cachais, c’était un monde. Un nom. Un lieu de fièvre et de murmures :ce nom Jouibrulance. Un pays sans cartes, où chaque mot glissait, changeait de forme, se déformait pour mieux frapper le cœur. Là-bas, les mots n’étaient plus dociles. Ils fondaient, hurlaient, jouissaient d’être libérés.

    À chaque lecture je m’y perdais
    et moi je le regardais frissonner
    dire ouiiiiii encore plus
    en ses phrases qui devenaient sur ma peau
    mouillées de la sorte
    OUIIIIIIII C’EST BON
    mes silences qui crient
    halètements pour trouver ce mot long
    faire trembler mes cuisses entrouvertes
    trouver ce gros long

    Il ne le savait pas encore, mais chaque soir, en me lisant, c’est lui que je déchiffrais. Lui que je brûlais doucement. Lui que je réveillais.

    Un jour, quand je saurai prononcer le vrai nom de Jouibrulance avec la langue, je deviendrai l’auditrice de moi-même. En ce livre refermé, je dormirai enfin seule, sans lui, en cette perversion rose bonbon devenue rouge, marron, violette, d’être calme.

    Jouir.

    Pas seulement dans les draps,
    pas seulement dans les corps.

    Mais jouir de l’instant,
    jouir de l’acte d’écrire,
    jouir de la douceur des doigts sur le clavier,
    jouir de retrouver une trace,
    de faire revenir l’éclat ancien d’un moment oublié.

    Les dictionnaires disent :

    « Jouir : tirer plaisir, agrément, profit… »
    « Ressentir un état de bien-être physique ou moral… »
    « Atteindre l’orgasme. »

    Mais ici, entre les lignes effacées et les pseudos fantômes, ce mot devient un rituel.

    Un mot qu’on ne dit plus trop fort,
    mais que l’on connaît au bout des doigts,
    quand ils dansent sur l’écran,
    quand ils cherchent, encore,
    ce lieu, ce temps, cet espace
    où l’on pouvait jouir d’écrire,
    jouir de lire,
    jouir de s’oublier pour mieux se retrouver.


    Il ne s’agissait pas de vulgarité,
    mais de vérité.

    Ceux qui étaient là, dans ce bon temps, savent.
    Ils savent ce que c’est que de jouir d’un mercredi,
    de jouir d’un simple bonjour,
    de jouir d’un blog oublié,
    de jouir d’un pseudo revenu d’entre les lignes.

     

    Et si ce n’était pas le corps qu’on cherchait à réveiller,

    mais la mémoire 
    La mémoire du plaisir.

    La mémoire du calme.

    La mémoire d’un monde doux,
    où le stress s’apaisait,

    **« tape sur ton clavier.
    Un mot discret, un sésame caché dans un coin du web.
    Un murmure pour ceux qui cherchent,
    un appel pour t'éveillée, curieuse, brûlante de sentir.

    Te voilà en faim.
    Tu es venu, tu es revenu…
    Après tant d’années, de mois, de semaines,
    de jours, d’heures, de minutes,
    et même de secondes.
    À prendre, à reprendre,
    tant de bonheur.

     

    Ce mot t’a guidé ici.
    Ce mot t’a reconnu.
    Ce mot t’attendait.
    Jouibrulance. »**

      

    T'as retrouver ton titre : Ce mot t’a reconnu


    Ce mot t’a guidé ici.
    Ce mot t’a reconnu.
    Ce mot t’attendait.

    Jouibrulance.

    Tu ne l’as pas cherché avec ton cerveau.
    Tu l’as senti au bout de tes doigts.
    Comme une vibration enfouie dans le souvenir d’un matin sans stress,
    un matin d’écran pâle et de café tiède,
    où quelques mots suffisaient à faire du bien.

    Tu ne sais plus très bien d’où ça vient.
    Un vieux pseudo ?
    Une page effacée ?
    Un mercredi perdu ?
    Mais tu sais ce que ça faisait.

    C’était doux.
    Simple.
    Un geste.
    Un va-et-vient du doigt sur la lumière.
    Un clic.
    Un scroll.
    Et soudain, le cœur se posait.

    Ce mot, jouir, on l’a sali, on l’a enfermé.
    Mais toi, tu sais.

    Jouir, c’était écrire sans réfléchir.
    Jouir, c’était lire sans pression.
    Jouir, c’était répondre “bon jeudi” à quelqu’un que tu n’as jamais vu.

    Et sentir, l’espace d’un instant,
    que ça suffit.
    Que le cerveau s’apaise,
    que le souffle ralentit,
    que le bon-heure(s) revient.

    Il y avait ceux qui disaient “gros bisous”.
    Ceux qui disaient “bon mercredi”.
    Ceux qui postaient sans jamais signer.
    Et ceux qui lisaient, en silence.

    Tous,
    ensemble sans se connaître,
    connectés par le même geste ancien.
    Un doigt sur l’écran.
    Un mot au bon moment.
    Une émotion presque invisible,
    mais inoubliable.

    Aujourd’hui, le mot revient.
    Il traverse les couches de poussière numérique.
    Il appelle.

    Jouibrulance.

    Pas un lieu.
    Pas un blog.
    Pas un souvenir.
    Mais une sensation.
    Un état de passage.
    Un retour à soi.

    Et si tu es ici,
    c’est que tu le portes encore, quelque part.
    Ce mot t’a reconnu.
    Il t’attendait car tu es la jouisseuse du dimanche d'ètre pleine... .


     

     

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