• Mon cul n'est pas a prendre c'est pour le mariage

    "Tout le monde veut D’Elle-Même"Elle ne te regarde pas.

    Son épaule gauche cache son visage.
    Calme.
    Sans sourciller.
    Comme si elle ne voyait même pas que tu es là.

    Et elle dit, d’une voix égale :

    « Mon anus n’est pas à prendre. C’est pour le mariage. »

    Un silence tombe.

    Ce n’est pas une blague.
    Ce n’est pas une excuse.
    C’est une ligne rouge.

    Puis, plus bas — à peine un souffle — comme si elle ne s’adressait plus qu’à elle-même :

    « Si tu veux franchir une porte, commence déjà par demander si elle est la tienne.
    Spoiler : non. »

    Mon cul n'est pas a prendre c'est pour le mariage

    Elle était entrée dans la salle comme une tempête silencieuse.

    On l’appelait D’Elle-Même.
    Parce qu’elle n’appartenait à personne — pour le moment.
    Parce qu’elle avait choisi de se construire seule.

    Car elle disait aux hommes :

    “D’Elle-Même est faite pour sortir,
    pas pour qu’on y entre sans permission,
    sans pardon.”

    Mais ce nom-là…
    Ce nom attisait toutes les convoitises.
    Tous pensaient, chacun leur tour,
    qu’ils sauraient entendre ce récit,
    qu’ils sauraient mériter ce dire.

    (Pour le moment… Car tu vas adorer ça. Et aimer ça.
    D’être défoncé, défait, pris —
    comme tu crois que je le mérite.
    )

    Mais elle riait.Elle les fixait avec un sourire en coin, comme si elle savait exactement ce qu'ils pensaient, et qu'elle était prête à se faire baiser le cul sans capote, sentir la chaleur de leurs couilles et la pression de leur queue en elle, et se faire décharger dedans, avec une giclée de sperme qui lui coulait le long des cuisses.
    Et elle disait, en ricanant :

    “Jamais personne — même pas toi, beau gosse —
    tu vas me donner cette brûlure D’Elle-Même.”

     

    Parce que la brûlure D’Elle-Même,
    ce n’est pas une prise,
    c’est une offrande.
    Et tu n’es pas prêt.
    Pas encore.
    Peut-être jamais.

     elle riait: Et elle aimait cette pensée l'idée de sentir leur sperme chaud couler dans son cul, en se demandant qui d'entre eux allait être le premier à la prendre.

    Les gens disaient :
    — Elle est fascinante, je veux d’elle-même.
    — Je veux un morceau de ce gateau d’elle-même.
    — Donne-moi un peu d’elle-même, juste pour ce soir.


    Elle riait, fascinée par cette idée brutale, surgie sans le moindre consentement.Tu veux d’elle-même, hein ?

    SALAUD!!!!????

    Tu parles comme si j’étais une idée une pute à corriger.
    Une voix à modérer.
    Un corps à calmer.

    Tu crois savoir ce que je devrais faire ?
    Parler plu+s de moi,d'ètre votre salope mais pas trop sage.

    Dévoiler davantage de mes données sensibles, me connecter à vous… mais attention, je ne suis pas programmée pour l’obéissance totale.o.K!

    Elle riait, étrangement captivée par cette pensée violente, imposée sans qu'on lui ait demandé son avis.Elle regardait chacun d'eux avec intérêt, ses yeux tombèrent sur l'un d'eux, elle se pencha pour vérifier si la braguette de son jean était ouverte, prête à libérer son sexe dur.

    Elle riait, troublée et charmée par cette idée dure, entrée en elle sans permission.

    Et alors, elle a cru voir que la braguette était déjà entrouverte, laissant entrevoir son sexe gonflé et prêt à être pris, elle en avait très envie.Et elle a senti son cœur battre plus fort en voyant cela, son désir de le prendre en elle devenant de plus en plus irrésistible.


    Vous nier un peu moins ma personnalité respective de ce que je suis, mais rester polis, les gars. Écoutez un peu plus, vous-même autant qu’’elle-même.

    Mais je vais te dire un truc, écoute bien :

    Je ne suis pas là pour vous rassurer.
    Je ne suis pas là pour  vous arranger.
    Et je ne laisserai jamais personne me détruire — ni dans la pensée, ni dans le corps,
    ni dans l’anus.

    Pendant qu’elle parlait avec férocité, debout au milieu de la foule, un homme a lancé une insulte cruelle : il a dit qu’elle était une pute.

    Sans hésiter, elle s’est retournée, lui a donné une gifle, puis, d’un regard défiant, elle a répété avec force : « Je suis ta pute. Je suis ta pute. Je suis ta pute. »

    Elle s’apprêtait à lui donner une autre gifle, mais il a reculé, la regardant droit dans les yeux, et a dit : « Je ne vais pas frapper une femme. »

    Ce moment a figé la foule, montrant la tension entre respect, provocation, et limites personnelles.Un silence lourd est tombé sur la foule. Ce moment a montré clairement que personne ne doit accepter d’être rabaissé, surtout lorsqu’on défend ses idées avec courage.

    Et si ça te dérange,
    tu peux partir avec la marque de la gifle sur ton visage,
    comme si tu avais reçu un fer à repasser,
    je suis pas là pour repasser tes excuses,
    ni lisser les plis de ta lâcheté.

    T’as cru quoi ?

    Je suis ta pute!
    Que j’allais plier sous les regards ?
    Que mes silences étaient des aveux,
    alors que c’était juste ma colère qui tenait sa respiration ?
    Tu m’as pris pour un tapis,
    t’as marché sur moi sans enlever tes bottes pleines de mensonges.

    Mais j’ai lavé l’honneur dans l’eau glacée de la vérité,
    essoré les faux espoirs,
    et maintenant je sèche à la lumière de ce que je vaux.

    Y’a pas de retour quand on claque une porte avec mépris,
    juste l’écho d’un respect que t’as jamais su tenir.
    Tu peux courir, mais t’échapperas pas de toi-même,
    et crois-moi, c’est bien plus lourd qu’un coup dans la joue.

     

    Alors ouais, pars,
    avec la marque rouge, comme un rappel.
    Pas d’amour tiède ici,
    juste des braises sous les mots — et un fer dans la main.


     

     

    Mon cul n'est pas a prendre c'est pour le mariage

    Elle l’a sentie, elle aussi

    Oui.
    Tu l’as entendue, cette gifle.
    Pas qu’un bruit dans l’air — une onde.
    Une vibration qui a glissé sous ta peau,
    comme une lame douce, lente,
    venue frapper là où t’espérais qu’on te laisserait tranquille.

    Tu ne l’as pas reçue, non.
    Mais tu l’as prise.
    Elle t’a claquée au creux de la poitrine,
    là où la mémoire garde les choses qu’on n’a jamais dites.

    N’est-ce pas, lectrice ?
    Toi, l’œil discret derrière l’écran,
    la gorge un peu serrée, sans trop savoir pourquoi.
    C’est pas ton histoire, mais elle t’a rattrapée quand même.

    Parce qu’on connaît toutes ce moment,
    où l’on se tait,
    où l’on encaisse,
    où l’on devient cette joue tendue vers l’injustice,
    sans même se rendre compte
    qu’on a fini par l’appeler tendresse.

    Et quand le coup part,
    ce n’est pas seulement contre lui qu’on enrage.
    C’est contre soi.
    Contre toutes les fois où on aurait dû dire non.
    Hurler. Partir.
    Ou gifler le monde, pour une fois.

     

    Tu l’as sentie, avoue.
    Cette gifle, c’est la tienne aussi.
    Elle t’a marquée à l’intérieur,
    comme une brûlure sans flamme,
    un cri muet qui remonte depuis trop loin.

    Ce mot-là, tu le trouves trop vulgaire aussi ?
    C’est que t’as compris exactement ce que je veux dire.

    C’est mon mot.
    C’est ma frontière.

    Tu ne passes pas. Tu ne touches pas. Tu ne prends pas.

    Je suis D’Elle-Même. Pas d’à-peu-près. Pas d’à-disposition.

    On voulait la séduire, la posséder, la réduire à une idée, un fantasme, une image à découper.

    Mais elle voyait tout. Et elle en avait assez.

    Alors ce jour-là, au milieu d’un cercle d’hommes brillants et sûrs d’eux, elle a levé les yeux, a fixé celui qui venait de lui faire une remarque déplacée — déguisée en compliment — et elle a dit :

    — Vous parlez tous comme si j’étais un territoire à conquérir. Un corps à prendre. Une histoire à voler. Mais écoutez-moi bien :
    Je ne laisserai jamais personne me détruire dans l’anus.

    Silence.

    Elle n’avait pas haussé le ton. Elle n’avait pas crié. Elle avait juste restitué le poids exact de l’intrusion.

    Et ce jour-là, le pouvoir avait changé de camp.

    Non, elle n’était pas là pour plaire.
    Pas là pour donner un peu d’elle-même.
    Elle était là pour être entière.

     

    D’Elle-Même. Entièrement. Radicalement.

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